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Apport de I’imagerie thoracique des pneumonies COVID-19 sévères : à propos de 537 patients

INTRODUCTION: L’imagerie thoracique est un examen clé dans l’évaluation des pneumonies SARS-CoV-2 sévères notamment pour l’estimation des lésions pulmonaires et le dépistage de certaines complications. L’objectif de notre travail était de préciser l’apport du scanner thoracique dans la prise en char...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Marzouki, S., Louhaichi, S., Khalfallah, I., Fidha, S., Kabbi, L., Chaeib, A., Baccouri, O., Affes, M., Hantous, S., Ammar, J., Besma, H., Hamzaoui, A.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
465
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709630/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.397
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: L’imagerie thoracique est un examen clé dans l’évaluation des pneumonies SARS-CoV-2 sévères notamment pour l’estimation des lésions pulmonaires et le dépistage de certaines complications. L’objectif de notre travail était de préciser l’apport du scanner thoracique dans la prise en charge des pneumonies COVID-19 sévères. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des dossiers de 537 patients hospitalisés dans notre service entre mars 2020 et juillet 2021 pour insuffisance respiratoire aiguë en rapport avec une pneumonie COVID-19. RÉSULTATS: Nous avons colligé 537 patients avec une prédominance masculine (Sexe ratio 1,29). L’extension lésionnelle parenchymateuse au scanner était supérieure à 50 % dans 58 % des cas. Les plages de verre dépoli bilatérales et périphériques ont été observées dans 89,7 % des cas, associée à des condensations dans 66 % des cas. D’autres anomalies moins typiques ont été notées: un épaississement bronchique (35 %), une distorsion bronchique (6,7 %), des adénomégalies médiastinales (4,6 %), et un épanchement pleural (2,9 %). Sept patients avaient une péricardite (1,3 %), 4 un pneumo médiastin (0,7 %) et 3 un pneumothorax (0,5 %). Des lésions radiologiques pulmonaires méconnues ont été révélées par l’imagerie : un emphysème chez 91 patients (15,7 %), une fibrose pulmonaire chez 11 patients (1,9 %) et une masse pulmonaire suspecte de malignité chez 4 patients (0,7 %). La durée médiane d’hospitalisation était de 8 jours [1–60]. L’évolution était favorable pour 470 malades (87 %). CONCLUSION: La place de l’imagerie thoracique au cours de l’infection à COVID-19 est primordiale pour estimer l’extension lésionnelle de la pneumonie notamment lors du bilan initial. Le scanner thoracique permet également de dépister des complications associées et peut parfois révéler des pathologies méconnues.