Cargando…

Long COVID-19 chez des patients Nord-Africains : l’incapacité évaluée par les données du test de marche de six minutes

INTRODUCTION: Le long COVID-19 est défini par la persistance des symptômes au-delà de 12 semaines sans diagnostic alternatif après l’acquisition de l’infection, quel que soit le statut viral. Dans le long COVID-19, les séquelles cardiorespiratoires, notamment l’incapacité ne sont pas encore bien élu...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Derbel, K., Sellami, S., Benzarti, W., Aissa, S., Omrane, A., Toulgui, E., Rouatbi, S., Ben Saad, H., Ghannouchi, I.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
467
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709647/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.399
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Le long COVID-19 est défini par la persistance des symptômes au-delà de 12 semaines sans diagnostic alternatif après l’acquisition de l’infection, quel que soit le statut viral. Dans le long COVID-19, les séquelles cardiorespiratoires, notamment l’incapacité ne sont pas encore bien élucidées. Le but de ce travail était d’évaluer l’aptitude aérobie sous-maximale (via les données du test de marche de six minutes (TM6)) des patients ayant présenté une pneumopathie hypoxémiante à COVID-19. MÉTHODES: Cinquante-cinq patients atteints d’une pneumopathie hypoxémiante à COVID-19 étaient inclus. Les données anthropométriques (âge, indice de masse corporelle (IMC)) étaient collectées. Une spirométrie simple et unTM6 étaient pratiqués. Les données suivantes étaient notées: volume expiratoire maximal en une seconde sur la capacité vitale forcée (VEMS/CVF), distance de marche (Dm6, m, %), fréquence cardiaque (FC, bpm, %), saturation pulsée en oxygène (SpO(2), %), dyspnée (échelle visuelle analogique (EVAd)). Les définitions suivantes étaient appliquées: Dm6 anormale (Dm6 < à la limite inférieure de la normale), désaturation (chute de la SpO(2) > 5 points), dyspnée anormale (dyspnée à la fin du TM6 > 5), insuffisance chronotrope (FC à la fin du TM6 < 60 %), réponse cardiaque excessive (FC à la fin du TM6 > 80 %). RÉSULTATS: Les moyennes d’âge, d’IMC, et du rapport VEMS/CVF étaient, respectivement, de 59 ± 8 ans, de 30 ± 5 kg/m(2), et de 0,79 ± 0,08. La moyenne de la Dm6 (m, %) était de 574 ± 73 m (97 ± 14 %). Les moyennes de la FC (bpm, %) et de la dyspnée de repos étaient, respectivement, de 78 ± 11 bpm (55 ± 7 %), et 1 ± 1. À la fin du TM6, elles avaient augmenté d’une manière statistiquement significative avec des moyennes de 115 ± 23 bpm (67 ± 13 %) et 3 ± 2. La moyenne de la SpO(2) de repos était de 96 ± 2 % et a diminué d’une manière statistiquement significative à la fin du TM6 avec une moyenne de 94 ± 4 %. À la fin du TM6, 16 (29 %), 12 (22 %), 7 (13 %), 4 (7 %), et 4 (7 %) patients avaient, respectivement, une insuffisance chronotrope, une Dm6 anormale, une réponse cardiaque excessive, une désaturation, et une dyspnée anormale. CONCLUSION: Les patients atteints du long COVID-19 semblent avoir une altération de l’aptitude aérobie sous-maximale. Un programme de réhabilitation respiratoire pourrait restituer cette altération.