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Diagnostic et prise en charge de la fibrose post-COVID
INTRODUCTION: La prévalence de la fibrose post-COVID est variable selon les études et sa physiopathologie est encore mal connue. On se propose à travers cette étude de décrire le profil clinique et radiologique des patients ayant développé cette complication suite à une pneumopathie à SARS-CoV-2. MÉ...
Autores principales: | , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709652/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.192 |
Sumario: | INTRODUCTION: La prévalence de la fibrose post-COVID est variable selon les études et sa physiopathologie est encore mal connue. On se propose à travers cette étude de décrire le profil clinique et radiologique des patients ayant développé cette complication suite à une pneumopathie à SARS-CoV-2. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude prospective, menée auprès des patients hospitalisés pour une pneumopathie à SARS-CoV-2 durant la période allant de septembre 2020 à mars 2021, au CHU Mohamed Taher Maamouri Nabeul et qui ont revus à la consultation de suivi à 1 mois et 3 mois. RÉSULTATS: Deux cent soixante-dix-neuf patients ont été inclus, 161 étaient des hommes avec un sex-ratio à 1,35. L’âge moyen était de 64,9 ans. Les comorbidités les plus fréquentes étaient l’obésité (44,2 %), le diabète (43,5 %) et l’HTA (54,3 %). Les antécédents respiratoires n’étaient retrouvés que chez 46 patients (16,6 %) : asthme dans 3,2 % des cas, BPCO dans 4,3 % et DDB dans 1,8 %. Les symptômes persistants à 3 mois étaient : une dyspnée dans 15,4 % des cas, une toux sèche dans 3,6 % des cas. Les patients encore symptomatiques à 3 mois étaient essentiellement des hommes (38 hommes/19 femmes) de 66 ans d’âge moyen. Parmi eux, 27 avaient un besoin en oxygène initial > 6 L (p = 0,703) ; la majorité avait des lésions étendues (> 25 %) et 12 avaient séjourné en réanimation. La TDM thoracique à 3 mois, faite chez 78 patients (28 %), a objectivé des anomalies persistantes à type de verre dépoli et/ou de condensations parenchymateuses dans 21 cas et des stigmates de fibrose pulmonaire (à type de réticulations, un épaississement des lignes septales, une distorsion bronchique à type de rayon de miel ou de bronchiectasies par traction) chez 18 patients. Un bilan immunologique fait chez les patients avec signes tomodensitométriques de fibrose, revenu positif chez 5 patients. Un bilan fonctionnel respiratoire a été pratiqué 20 les patients encore dyspnéiques à 3 mois et ayant gardé des anomalies scanographiques parenchymateuses. La pléthysmographie a objectivé un syndrome restrictif chez 5 patients et le test de marche 6 min, une désaturation chez 9 patients. Le diagnostic de fibrose post-COVID avec retentissement respiratoire a été retenu chez 10 patients chez lesquels on a entamé une corticothérapie à raison de 0,5 mg/kg/j équivalent prednisone selon le protocole SPLF. CONCLUSION: La fibrose post-COVID serait associée aux formes sévères de la pneumopathie COVID-19 avec des lésions parenchymateuses étendues. |
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