Cargando…

Symptômes respiratoires et anomalies radiologiques dans le COVID long

INTRODUCTION: La prévalence et les caractéristiques des symptômes respiratoires persistants après COVID-19 sont en grande partie inconnues. Les objectifs étaient de déterminer la prévalence et les caractéristiques de ces symptômes à distance du COVID-19 et les relations entre dyspnée, anomalies radi...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Jutant, E.M., Meyrignac, O., Beurnier, A., Jais, X., Pham, T., Morin, L., Boucly, A., Bulifon, S., Samy, F., Harrois, A., Jevnikar, M., Noël, N., Pichon, J., Roche, A., Seferian, A., Soliman, S., Duranteau, J., Becquemont, L., Monnet, X., Sitbon, O., Bellin, M.F., Humbert, M., Savale, L., Montani, D.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
271
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709679/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.203
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La prévalence et les caractéristiques des symptômes respiratoires persistants après COVID-19 sont en grande partie inconnues. Les objectifs étaient de déterminer la prévalence et les caractéristiques de ces symptômes à distance du COVID-19 et les relations entre dyspnée, anomalies radiologiques et troubles fonctionnels. MÉTHODES: Dans l’étude de cohorte COMEBAC (Consultation Multi-Expertise de Bicêtre Après Covid-19), 478 survivants hospitalisés ont été évalués par téléphone 4 mois après la sortie de l’hôpital et 177 qui avaient été hospitalisés en unité de soins intensifs (USI) ou présentant des symptômes persistants ont été évalués en hôpital de jour (HDJ). La présence d’une dyspnée et d’une toux qui n’existaient pas avant la COVID-19, et les résultats des EFR, de la tomodensitométrie à haute résolution du thorax et de l’échocardiographie ont été recueillis. RÉSULTATS: Parmi les 478 patients, 78 (16,3 %) ont signalé une dyspnée et 23 (4,8 %) une toux, apparues depuis la COVID-19. Les patients présentant une dyspnée d’apparition récente étaient significativement plus jeunes (56,1 ± 12,3 versus 61,9 ± 16,6 ans), avaient eu une COVID-19 plus sévère (admission en USI 56,4 % versus 24,5 %) et un antécédent d’embolie pulmonaire pendant la COVID-19 plus fréquente (18,0 % versus 6,8 %) (tous les p ≤ 0,001) que les patients sans nouvelle dyspnée et parmi eux 23 (29,5 %) avaient un score de Nijmegen > 22. Parmi les patients réévalués en HDJ, la prévalence des lésions fibrosantes pulmonaires était de 19,3 %, avec une étendue lésionnelle < 25 % dans 97 % des cas. Les patients présentant des lésions fibrosantes étaient plus âgés (61 ± 11 versus 56 ± 14 ans, p = 0,03), plus fréquemment pris en charge en USI (87,9 versus 47,4 %, p < 0,001) et avaient une capacité pulmonaire totale inférieure (74,1 ± 13,7 versus 84,9 ± 14,8 %, p < 0,001) et une DLCO plus basse (73,3 ± 17,9 versus 89,7 ± 22,8 %, p < 0,001). L’association d’une nouvelle dyspnée, de lésions fibrosantes et d’une DLCO < 70 % était rarement observée (8/478 patients). CONCLUSION: La dyspnée d’apparition récente et les lésions fibrosantes pulmonaire peu étendues sont fréquentes 4 mois après COVID-19 mais l’association d’une dyspnée avec des lésions fibrosantes et des troubles de la diffusion est rarement retrouvée.