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Profil anamnestique, clinique, biologique, radiologique et évolutif de la COVID-19 en fonction des maladies cardiovasculaires : étude comparative
INTRODUCTION: L’infection SARS-CoV-2 est à l’origine de pneumonie potentiellement mortelle, les manifestations cliniques pouvant aller jusqu’au SDRA. Ce qui a été rapporté plus particulièrement chez les malades avec comorbidités cardiovasculaires. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude prospective de cas c...
Autores principales: | , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709688/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.183 |
Sumario: | INTRODUCTION: L’infection SARS-CoV-2 est à l’origine de pneumonie potentiellement mortelle, les manifestations cliniques pouvant aller jusqu’au SDRA. Ce qui a été rapporté plus particulièrement chez les malades avec comorbidités cardiovasculaires. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude prospective de cas confirmés de COVID-19 hospitalisés pendant la période avril 2020 et août 2021. Les données anamnestiques, cliniques et paracliniques ont été relevées, analysés et comparées entre 2 groupes G1 (malades non cardiopathes) et G2 (malades cardiopathes). RÉSULTATS: Sur un ensemble de 708 cas COVID-19. Le (G1) représente 86,72 %, G2 représente 13,27 %. La moyenne d’âge a été respectivement de (55,52 ans versus 70,36 ans, p < 0,001), la moyenne de sex-ratio est de (43 % versus 39 %). Les comorbidités ont été plus marquées dans le groupe G2, HTA (68 % versus 31 %, p < 0,001), diabète (50 % versus 26 %, p < 0,001), BPCO (5 % versus 1 %, p = 0,003), insuffisance rénale (6 % versus 2 %, p = 0,04). La dyspnée était plus marquée dans le G2 (61 % versus 48 %, p = 0,01), avec une moyenne de SPO(2) plus basse (87 % versus 90 %). Le bilan biologique était presque le même, sauf une lymphopénie légèrement élevée dans le G2 (52 % versus 47 %, p = 0,4), urée (48 % versus 24 %, p < 0,001). La TDM thoracique n’objectivant pas une différence importante sauf une prédominance des embolies pulmonaires dans le G2 (19 % versus 11 %, p = 0,3), la durée d’hospitalisation était presque la même pour les deux groupes (9 jours, p à 0,85), la prise en charge nécessitant une CPAP plus marquée dans le G2 (21 % versus 17 %, p à 0,38) le transfert en réanimation plus fréquent dans le G2 (27 % versus 9 %, p < 0,001) avec plus de décès (20 % versus 5 %, p < 0,001). CONCLUSION: Au cours de la pandémie de COVID-19, les patients avec antécédents de maladies cardiovasculaires ont un risque augmenté d’acquérir l’infection et de présenter des évènements sévères avec un pronostic plus sombre nécessitant une prise en charge plus attentives et un suivi plus rapproché. |
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