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Les symptômes persistants de la COVID-19 à 3 mois
INTRODUCTION: Le syndrome de Covid long est défini par des symptômes qui persistent pendant plus de 4 semaines après une infection Covid, quel que soit sa gravité, et qui ne peuvent pas être expliqués par une autre cause. L’objectif de notre étude était d’étudier la prévalence de ce syndrome et de d...
Autores principales: | , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709698/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.146 |
Sumario: | INTRODUCTION: Le syndrome de Covid long est défini par des symptômes qui persistent pendant plus de 4 semaines après une infection Covid, quel que soit sa gravité, et qui ne peuvent pas être expliqués par une autre cause. L’objectif de notre étude était d’étudier la prévalence de ce syndrome et de décrire les symptômes persistants. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude prospective descriptive ayant inclus les patients hospitalisés en octobre jusqu’à décembre 2020 au service de pneumologie du pavillon 2 de l’hôpital Abderahmen Mami. L’évaluation des symptômes persistants a été faite à 3 mois. Les données ont été obtenues lors du suivi des patients à l’aide d’un questionnaire standardisé. RÉSULTATS: Cent cinquante patients ont été inclus. Le sex-ratio était égal à 1,5. L’âge moyen était de 63 ans [19–88 ans]. La durée moyenne d’hospitalisation était de 10,5 ± 7,2 jours. Cinquante-quatre patients (36 %) étaient tabagiques. L’IMC moyen était de 29,3 ± 5,9. C’étaient des formes cliniques modérée à sévère nécessitant une hospitalisation avec une atteinte scanographique jugée modérée à sévère (> 10 %) chez 114 patients (76 %). Tous les patients ont été mis sous oxygénothérapie, vitaminothérapie et anti-coagulation. Le transfert en réanimation a été indiqué dans 28 cas (18,6 %). Cent dix patients ont été régulièrement suivis à la consultation (73,3 %). Trente-huit patients (34,5 %) ont gardé une symptomatologie persistante à 3 mois : une fatigue ou une asthénie persistante dans 19 % des cas (21cas), des arthralgies dans 11,8 % des cas (13 cas), une dyspnée stade 1 mMRC dans 14,5 % des cas (16 cas), une dyspnée stade 2 mMRC dans 5,4 % (6 cas), une toux sèche dans 8,1 % des cas (9 cas) et 1 seul cas de sécheresse buccale persistante. CONCLUSION: Le fardeau du COVID long est considérable et les effets persistants de cette maladie se répercuteront chez certains patients pendant plusieurs mois. Plusieurs études sont nécessaires afin de comprendre la physiopathologie de ce syndrome et de définir ses facteurs de risques. |
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