Attitude des professionnels de la santé envers la vaccination anti-COVID

INTRODUCTION: Le monde a fait face à la vague du Covid la plus dure depuis le début de la pandémie. Des voix s’élèvent pour souligner l’importance du vaccin contre la Covid. Mais, nous avons constaté une certaine réticence de la population générale voir même des professionnels de la santé. But : évaluer l’attitude des professionnels de la santé envers la vaccination contre le Covid. MÉTHODES: Étude transversale effectuée auprès des professionnels de la santé concernant leur avis sur la vaccination contre la Covid19 à travers un questionnaire comportant 37 questions. Cette enquête a été effectuée entre le 1(er) février et le 10 mars 2021. Les réponses ont été récupérées à travers une plateforme de sondage anonyme. RÉSULTATS: Deux cents personnes ont répondu au questionnaire. L’âge moyen était 35,94 ans [20–60 ans]. Plus de 90 % des participants travaillaient dans le service public dont 83,78 % des cas étaient des médecins, 5,40 % des cas des infirmiers et 5,40 % des médecins dentistes. Les médecins se répartissaient ainsi : 29,03 % étaient des médecins de famille, 22,58 % des pneumologues, 9,67 % des urgentistes et 6,45 % des pédiatres. Soixante-quatre pour cent des interrogés étaient de sexe féminin. 64,1 % des interrogés n’avaient jamais été vaccinés contre la grippe dont 82,1 % considéraient qu’ils ne sont pas à risque. 25,6 % se vaccinaient contre la grippe occasionnellement. Concernant la vaccination contre le COVID, 42,9 % des personnes étaient pour la vaccination, 23,50 % avaient peur d’avoir des complications et 33,60 % n’avaient pas encore pris de décision. 23,7 % des interrogées signalaient que la vaccination pourrait provoquer des manifestations allergiques comme effet indésirable majeur. 7,69 % signalaient la possibilité de manifestations neurologiques. 7,69 % la possibilité d’interférence génétique. 60,92 % pensaient que c’est encore tôt pour se prononcer. 83,8 parmi les enquêtés et qui sont pour la vaccination comptait la proposer à leurs patients contre 16,2 qui refusaient à crainte des effets indésirables. CONCLUSION: Une grande partie d’enquêtés restent encore réticents à la vaccination contre la COVID malgré la gravité de la situation épidémiologique. Bien qu’on soit à une époque où la confiance envers les institutions est remise en question, Il faut trouver les moyens pour les convaincre et améliorer l’information sur la vaccination.