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Long COVID : qu’en est-il de l’évolution nos patients après 3 mois de leur sortie ? Résultats préliminaires
INTRODUCTION: La persistance de symptômes des mois après l’infection au SARS-CoV-2 et leur diversité sont reconnues par l’Organisation mondiale de la santé, qui déclarait en septembre 2020 : « La COVID-19 peut entraîner une maladie prolongée et des symptômes persistants, y compris chez les jeunes ad...
Autores principales: | , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709712/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.195 |
Sumario: | INTRODUCTION: La persistance de symptômes des mois après l’infection au SARS-CoV-2 et leur diversité sont reconnues par l’Organisation mondiale de la santé, qui déclarait en septembre 2020 : « La COVID-19 peut entraîner une maladie prolongée et des symptômes persistants, y compris chez les jeunes adultes et chez les personnes qui n’ont pas ou peu d’antécédents de santé chroniques et qui n’ont pas été hospitalisées ». OBJECTIF: Déterminer les effets à long termes de l’infection COVID-19 3 mois après une atteinte aiguë. MÉTHODES: Étude prospective menée au service de pneumologie de l’hôpital Farhat Hached – Sousse et incluant les patients aux antécédents d’infection COVID-19 depuis 3 mois. RÉSULTATS: Quarante patients ont consulté dans les 3 mois qui suivent l’atteinte COVID ; 23 étaient des hommes et 17 étaient des femmes. Soixante-dix pour cent ont rapporté la persistance des anomalies cliniques. Les symptômes les plus rapportés étaient, la fatigue (63 %), les céphalées (48 %), les troubles neurocognitifs (38 %), une toux sèche (24 %), la dyspnée d’effort (21 %), des douleurs thoraciques (18 %), un trouble de sommeil (15 %) et une anxiété (12 %). La majorité des patients ont déclaré que cette symptomatologie persistante était similaire à celle vécue au cours de la phase aiguë de la maladie (92 %). On a remarqué que ces plaintes fonctionnelles étaient majoritairement décrites par les femmes (78 % versus 43 % ; p = 0,001). CONCLUSION: D’autres études s’avèrent nécessaires afin d’établir des définitions claires et précises de l’évolution à long terme de cette maladie ; permettant ainsi de poser une stratégie de prise charge précoce et multidisciplinaire. |
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