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Corrélation radio clinique dans la pneumonie à SARS-CoV-2
INTRODUCTION: La tomodensitométrie thoracique (TDM-Thx) a une place centrale dans la prise en charge des patients présentant des symptômes respiratoires secondaires à une pneumonie à SARS-CoV-2. Cet examen permet d’évaluer l’extension des lésions et de suivre leur évolution. L’objectif de notre étud...
Autores principales: | , , , , , , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709717/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.396 |
Sumario: | INTRODUCTION: La tomodensitométrie thoracique (TDM-Thx) a une place centrale dans la prise en charge des patients présentant des symptômes respiratoires secondaires à une pneumonie à SARS-CoV-2. Cet examen permet d’évaluer l’extension des lésions et de suivre leur évolution. L’objectif de notre étude est de déterminer la corrélation entre de la sévérité radiologique de la pneumonie à SARS CoV-2 et la sévérité clinique. MÉTHODES: Étude rétrospective et comparative incluant 278 patients hospitalisés pour une pneumonie à SARS-CoV-2 confirmée par une RT-PCR au service de pneumologie D de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana durant la période 2020 à 2021. Ces patients ont été répartis en deux groupes: groupe1 (G1) : patients avec une pneumonie étendue à 50 % et plus du parenchyme pulmonaire (n = 143) et groupe 2 (G2): patients avec une pneumonie étendue à moins de 50 % du parenchyme pulmonaire (n = 135). RÉSULTATS: Comparativement aux patients du G2, les patients G1 avaient plus de verre dépoli (99,2 % versus 93,3 %; p = 0,01), de condensations (74,4 % versus 55,8; p = 0,002) et d’épaississement septal (38,3 versus 17,5 % ; p = 0,0001). Les patients du G1 avaient moins de comorbidités respiratoires (9,8 % versus 28,9 % ; p = 0,0001) notamment moins d’asthme (1,4 % versus 7,4 % ; p = 0,01) et présentaient plus de dyspnée (74,5 % versus 60 %; p = 0,01) que le G2. Le délai de consultation était plus long dans le G1(10,33j versus 8,88j ; p = 0,01). Des D-Dimères positives (55,3 % versus 42,6 %, p = 0,05) et un taux élevé de LDH (90,6 % versus 77,3 %p = 0,003) étaient plus fréquents dans G1. La ferritinémie moyenne était plus élevée (771,56 versus 555,72 ng/ml ; p = 0,01) et la protidémie moyenne était plus basse (70 g versus 72 g; p = 0,02) dans le G1. Une forme clinique sévère (86 % versus 37 % ; p = 0,001) avec une saturation en air ambiant inférieur à 90 % (70,2 % versus 40,9 % ; p = 0,0001), un débit d’oxygène plus que 6l/min à l’admission (59,2 % vs 26,7 % ; p = 0,001), le recours à la ventilation non invasive en aigue (10,1 % versus 3 % ; p = 0,01) et le transfert en réanimation (31,7 % versus 18,5 % ; p = 0,01) étaient plus fréquents dans le G1. La durée moyenne d’hospitalisation était plus prolongée (12,9j versus 9,61j ; p = 0,01) dans G1. L’âge moyen (p = 0,41), la fréquence du sexe masculin (p = 0,49), la lymphopénie (p = 0,13) et le taux de fibrinogène (p = 0,2) étaient comparables entre les deux groupes. CONCLUSION: La sévérité radiologique de la pneumonie à SARS-CoV-2 est associée à la sévérité clinique avec des besoins en oxygène plus importants et des hospitalisations en réanimation plus fréquentes. |
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