Cargando…
Prévalence et particularités de l’embolie pulmonaire chez des patients atteints de pneumonies SARS-CoV-2
INTRODUCTION: L’infection au COVID-19 est considérée actuellement comme une maladie systémique pourvoyeuse de complications thromboemboliques. L’objectif de notre étude était de préciser la prévalence de l’embolie pulmonaire (EP) chez des patients atteints de formes sévères de pneumonies COVID-19 et...
Autores principales: | , , , , , , , , , |
---|---|
Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8709718/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2021.11.172 |
Sumario: | INTRODUCTION: L’infection au COVID-19 est considérée actuellement comme une maladie systémique pourvoyeuse de complications thromboemboliques. L’objectif de notre étude était de préciser la prévalence de l’embolie pulmonaire (EP) chez des patients atteints de formes sévères de pneumonies COVID-19 et de déterminer le profil clinique, biologique et évolutif de cette association. MÉTHODES: Une étude rétrospective des patients atteints de COVID-19 hospitalisés dans notre service entre septembre 2020 et juillet 2021. Nous avons comparé 2 groupes de patients : G1 pneumonie COVID-19 compliquée d’embolie pulmonaire (n = 30) et G2 pneumonie COVID-19 sans embolie pulmonaire (n = 511). RÉSULTATS: Nous avons colligé 541 patients (303 hommes et 238 femmes). L’embolie pulmonaire, présente dans 5,5 % des cas, était diagnostiquée à l’admission chez tous les patients du premier groupe. Il n’y avait pas de différence significative concernant l’âge moyen entre les 2 groupes (61 ans versus 62 ans). Le tabagisme était plus fréquent dans le premier groupe (p = 0,01). Les antécédents de diabète, d’hypertension artérielle, de néoplasies ou d’obésité n’étaient pas des facteurs de risque de survenue d’EP. Les signes fonctionnels étaient comparables dans les 2 groupes en dehors des douleurs thoraciques plus fréquentes chez les patients compliqués d’EP (p = 0,01). Le taux moyen des D-dimères était plus élevé dans le premier groupe (5360 versus 1311 μg/L). Les 2 groupes étaient comparables concernant les besoins moyens en oxygène (10,9 versus 9,5 litres par minute) et la durée moyenne d’hospitalisation (10,8 versus 9 jours). L’embolie pulmonaire n’était pas associée à un risque plus accru de transfert secondaire en réanimation (p = 0,5) ou de décès (p = 0,6). CONCLUSION: L’embolie pulmonaire semble être une complication fréquente de l’infection COVID-19 sévère. Sa prise en charge précoce et adéquate a permis d’améliorer son pronostic. |
---|