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L’exposition aux aliments et la prévention des allergies chez les nourrissons à haut risque

Un nourrisson est à haut risque d’allergie alimentaire si lui ou un membre de sa famille immédiate présente une affection atopique (comme l’eczéma). Il faut promouvoir et soutenir l’allaitement, quels que soient les enjeux reliés à la prévention des allergies alimentaires, mais chez les nourrissons...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Abrams, Elissa M, Orkin, Julia, Cummings, Carl, Blair, Becky, Chan, Edmond S
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Oxford University Press 2021
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8711582/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/34987679
http://dx.doi.org/10.1093/pch/pxab063
Descripción
Sumario:Un nourrisson est à haut risque d’allergie alimentaire si lui ou un membre de sa famille immédiate présente une affection atopique (comme l’eczéma). Il faut promouvoir et soutenir l’allaitement, quels que soient les enjeux reliés à la prévention des allergies alimentaires, mais chez les nourrissons dont la mère ne peut pas allaiter ou choisit de ne pas le faire, il n’est pas recommandé d’utiliser une préparation en particulier (p. ex., les préparations hydrolysées) pour prévenir les allergies alimentaires. Lorsque les préparations à base de lait de vache sont introduites dans l’alimentation d’un nourrisson, il faut s’assurer de maintenir une ingestion régulière (pas nécessairement plus de 10 mL par jour) pour éviter la perte de tolérance. Chez les nourrissons à haut risque, des données concluantes indiquent que l’introduction précoce d’aliments allergènes (vers l’âge de six mois, mais pas avant l’âge de quatre mois) peut prévenir les allergies alimentaires courantes, notamment les allergies aux arachides et aux œufs. Lorsqu’un aliment allergène a été introduit, il est important d’en maintenir une ingestion régulière (p. ex., quelques fois par semaine) pour maintenir la tolérance. Il est possible d’introduire les aliments allergènes courants sans faire de pause de quelques jours entre chaque nouvel aliment. Par ailleurs, le risque d’une grave réaction lors de la première exposition est très faible chez le nourrisson. Il n’est pas recommandé de procéder au dépistage préventif en cabinet avant d’introduire des aliments allergènes. Aucune recommandation ne peut être formulée pour l’instant sur le rôle des modifications à l’alimentation de la mère pendant la grossesse ou l’allaitement, ou sur les suppléments de vitamine D, d’oméga 3, de prébiotiques ou de probiotiques pour prévenir les allergies alimentaires.