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Troubles du sommeil et psychoaffectifs chez 75 infirmiers travaillant dans le circuit COVID-19

OBJECTIF: Déterminer les troubles du sommeil et le retentissement psychoaffectif du travail dans le circuit COVID-19 chez 75 infirmiers de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis. MÉTHODES: Étude descriptive rétrospective réalisée durant le mois du mai 2020, ayant intéressé 75 infirmiers travaillant dans...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Brahim, Dorra, Ayed, Wiem, Youssef, Imen, Ben Said, Hanene, Mghirbi, Anja, Rjab, Jihene, Mechergui, Najla, Ladhari, Nizar
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
P89
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8864979/
http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2022.01.134
Descripción
Sumario:OBJECTIF: Déterminer les troubles du sommeil et le retentissement psychoaffectif du travail dans le circuit COVID-19 chez 75 infirmiers de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis. MÉTHODES: Étude descriptive rétrospective réalisée durant le mois du mai 2020, ayant intéressé 75 infirmiers travaillant dans le « circuit COVID-19 » de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis. Le recueil de données a été réalisé à l’aide d’un questionnaire préétabli. L’échelle visuelle analogique de B. Chini a été utilisée pour l’évaluation du niveau du stress au travail. Cette évaluation a été entreprise pendant la période des gardes, du confinement et en post-confinement. RÉSULTATS: Soixante-quinze infirmiers ont participé à l’enquête. L’âge moyen était de 39,7 ± 9,6 ans avec un sex-ratio de 0,74. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 11,6 ± 8,14 ans. Durant le confinement, des troubles du sommeil étaient notés chez 65 % de la population. Une sensation d’inquiétude et une appréhension de danger pour autrui étaient rapportées par 96 % des participants. Après la fin de la période du confinement, 77 % des infirmiers avaient des plaintes psychoaffectives : troubles du sommeil (32 %), troubles de l’humeur (49 %), et/ou de troubles de la concentration (20 %). Le niveau moyen de stress était évalué à 7,54 pendant la période des gardes, à 7,36 pendant le confinement et à 5,28 en post-confinement. CONCLUSION: Les troubles du sommeil représentaient une manifestation neuropsychologique importante selon notre étude. Un dépistage en psychiatrie et en médecine de travail s’avère nécessaire afin de prévenir toute détérioration de leur santé mentale.