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Le sommeil des étudiants en souffrance pendant la COVID-19
OBJECTIF: Évaluer les plaintes de sommeil des étudiants en 2021 suite aux confinements dus au COVID-19. MÉTHODES: Étude observationnelle par autoquestionnaire en ligne diffusé via les réseaux sociaux aux étudiants suivis par le réseau Soins aux Professionnels en Santé (SPS). RÉSULTATS: Au total, 122...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8864986/ http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2022.01.136 |
Sumario: | OBJECTIF: Évaluer les plaintes de sommeil des étudiants en 2021 suite aux confinements dus au COVID-19. MÉTHODES: Étude observationnelle par autoquestionnaire en ligne diffusé via les réseaux sociaux aux étudiants suivis par le réseau Soins aux Professionnels en Santé (SPS). RÉSULTATS: Au total, 1221 étudiants se plaignants de leur sommeil (82 % femmes) d’âge moyen 20,9 ± 3,1 ans. Le temps passé au lit (TPL) est plus court en semaine : 7,9 ± 1,7 vs 9,1 ± 1,6 heures le week-end, et 10 % ont un TPL < 6 heures en semaine. Un jetlag social > 2 heures est observé chez 34 %. Quatre-vingt pour cent utilisent les écrans avant le coucher, 72 % après, et 19 % pendant la nuit. Le temps d’exposition à la lumière du jour est faible : 78 % passent une heure ou moins à la lumière du jour. Les insomnies touchent plus de 3/4 des répondants avec un score d’ISI de 15,7 ± 4,2 : 61 % des étudiants ont un score d’ISI compatible avec une insomnie modérée à sévère (ISI ≥ 15). Une suspicion de syndrome des jambes sans repos est retrouvée chez 7,5 % et un syndrome d’apnée du sommeil chez 2 %. Une somnolence touche 75 % d’entre eux avec un ESS moyen de 9,9 ± 5. Quarante-quatre pour cent ont un ESS ≥ 11 et 17 % un ESS ≥ 15 ; 13,6 % prennent un traitement pour dormir. Soixante-dix-neuf pour cent des étudiants se sentent anxieux avec un HADA moyen de 11 ± 4,1, et 54 % dépressifs, avec un HADD moyen de 7,5 ± 4,2, alors que seulement 49 % ont consulté pour un état dépressif. Une diminution de l’exposition à la lumière de jour est associée à une augmentation des symptômes dépressifs (HADD) mais pas anxieux (HADA) avec un effet dose réponse. CONCLUSION: Les étudiants en souffrance qui ont mal dormi pendant la période COVID-19 avaient une utilisation intense des écrans et une prévalence importante des troubles anxieux et dépressifs. |
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