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Rythme veille/sommeil et dépression au cours du confinement pendant la pandémie de COVID-19
OBJECTIF: Le confinement de la population durant la pandémie de COVID-19 a eu des conséquences sanitaires majeures parmi lesquelles le développement ou la récidive de troubles psychiques et de troubles du sommeil. Or le rythme veille/sommeil a un impact sur la santé mentale. L’objectif de notre étud...
Autores principales: | , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8864993/ http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2022.01.043 |
Sumario: | OBJECTIF: Le confinement de la population durant la pandémie de COVID-19 a eu des conséquences sanitaires majeures parmi lesquelles le développement ou la récidive de troubles psychiques et de troubles du sommeil. Or le rythme veille/sommeil a un impact sur la santé mentale. L’objectif de notre étude était d’évaluer le lien entre le décalage du rythme veille/sommeil et la présence de symptômes dépressifs durant le confinement de mars à mai 2020 dans la population française. MÉTHODES: Sur les 2612 participants ayant renseigné un questionnaire en ligne, les données de 2158 sujets ont pu être analysées pour évaluer le rythme veille-sommeil (point médian du sommeil les jours fériés corrigé de la dette du sommeil : MSFsc), le chronotype (questionnaire de Horne & Ostberg) et la présence et la gravité d’une éventuelle dépression (PHQ-9). RÉSULTATS: Notre population était composée de 77 % de femmes d’âge médian 39 (30-48) ans. Un tiers des participants présentait des symptômes dépressifs d’intensité modérée à sévère. Les sujets « du soir » avait en moyenne un score à la PHQ-9 de 2,1 points plus élevé que la catégorie neutre (p < 0,05). Par rapport à la période pré-confinement, le MSFsc était décalé de 29 (0–61) min pendant le confinement. Un décalage d’une heure du MSFsc était associé à une augmentation de 0,54 point [IC 95 % (0,31 ; 0,78), p < 0,001)] de la PHQ-9 après ajustement sur l’âge, le sexe et le chronotype. CONCLUSION: En situation de confinement, la perturbation du rythme veille/sommeil dans le sens d’un retard de phase est associée aux symptômes dépressifs, avec une vulnérabilité plus marquée des chronotypes du soir. |
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