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Sommeil et pandémie une fois ! Prévalence de l’insomnie et habitudes de sommeil durant la première et deuxième vague de Sars-Cov-2 en Belgique

OBJECTIF: La présente étude vise à explorer les effets des mesures de confinement sur l’insomnie clinique et les habitudes de sommeil au cours de la première et deuxième vague, par rapport à la situation prépandémique. MÉTHODES: Un sondage en ligne chez 10 480 participants, principalement belges, vi...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Roland, Aurore, Colomb, Clara, Windal, Maxime, Delwiche, Bérénice, Benkirane, Oumaïma, Noel, Stéphane, Van Puyvelde, Martine, Neu, Daniel, Newell, Johan, Mairesse, Olivier
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8865021/
http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2022.01.042
Descripción
Sumario:OBJECTIF: La présente étude vise à explorer les effets des mesures de confinement sur l’insomnie clinique et les habitudes de sommeil au cours de la première et deuxième vague, par rapport à la situation prépandémique. MÉTHODES: Un sondage en ligne chez 10 480 participants, principalement belges, visant à explorer les effets des mesures COVID-19 sur l’insomnie clinique (mesurée par l’ISI), les symptômes d’anxiété et de dépression par rapport au virus et au confinement, ainsi que les habitudes de sommeil. RÉSULTATS: La pévalence de l’insomnie clinique selon l’ISI a augmenté pendant le premier confinement (19,22 %) et davantage pendant le second (28,91 %) par rapport à la situation prépandémique (7 à 7,6 %). La mise au lit (+8 à 22 min) et le lever (+13 à 45 min) ont été retardés pendant les deux confinements par rapport à la situation antérieure. On a également constaté une augmentation du temps au lit (+ 4 à 23 min) et de la latence d’endormissement (+ 10 à 11 min) et une diminution du TTS (−9 à 22 min) et de l’efficience du sommeil (−5 %) pendant les deux confinements. En ce qui concerne les séquelles diurnes liées à la pandémie ; la sévérite de l’insomnie joue un rôle médiateur significatif dans la relation stress/anxiété et symptômes dépressifs, et principalement ceux liés au confinement par rapport au virus lui-même. CONCLUSION: Vu le rôle médiateur des plaintes d’insomnie et l’augmentation notable de sa prévalence, le traitement de ces plaintes (p.e. via TCC-i) pourrait donc aider prévenir le développement de sentiments dépressifs dans le contexte de la pandémie.