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Hospitalisations pour AVC en France pendant la pandémie de COVID-19 avant, pendant, et après le premier confinement
INTRODUCTION: En France, l'ensemble de la population a été placée en confinement total du 17 mars au 11 mai 2020 pendant la première vague de la pandémie de COVID-19. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les hospitalisations pour accidents...
Autores principales: | , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8907815/ http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2022.01.101 |
Sumario: | INTRODUCTION: En France, l'ensemble de la population a été placée en confinement total du 17 mars au 11 mai 2020 pendant la première vague de la pandémie de COVID-19. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les hospitalisations pour accidents vasculaires cérébraux (AVC) et accidents ischémiques transitoires (AIT) avant, pendant et après le premier confinement national dans deux régions françaises, Grand-Est (la plus touchée par l’épidémie) et Occitanie (la plus moins touchée par l’épidémie). MÉTHODES: Tous les patients admis pour un AVC/AIT entre janvier et juin 2017-2020 dans tous les hôpitaux publics et privés des régions Grand-Est et Occitanie ont été inclus. Les données ont été extraites de la base de données PMSI nationale. Les taux d'hospitalisation observés en avril 2020 ont été comparés entre les deux régions et aux taux des trois années précédentes (2017-2019). RÉSULTATS: Dans la région Grand-Est, le nombre mensuel d'hospitalisations pour AVC a significativement diminué de 18 % en avril 2020 par rapport à avril 2019, alors que l'Occitanie a connu une diminution plus faible et non significative (9 %). Après avril, le nombre mensuel d'hospitalisations pour AVC/AIT a augmenté pour atteindre des valeurs similaires à celles des années précédentes. La remontée s'est produite très rapidement dans le Grand-Est et plus lentement en Occitanie. Les patients atteints d'AVC/AIT hospitalisés dans le Grand-Est présentaient plus souvent une hypertension artérielle, une obésité, une hypercholestérolémie, un tabagisme et une fibrillation auriculaire, mais étaient moins souvent hospitalisés dans une unité neurovasculaire que ceux hospitalisés en Occitanie. DISCUSSION/CONCLUSION: La réduction marquée des taux d'hospitalisation pour AVC/AIT dans la région la plus touchée par le COVID-19 en France suggère que le confinement a été un obstacle à l'hospitalisation pour AVC/AIT. Il semble donc nécessaire de réactiver les messages de prévention auprès du grand public et de maintenir des filières de soins efficaces pour les AVC lors de crises sanitaires comme celle de la COVID-19. |
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