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L’asthme allergique est-il associé à une forme plus grave et/ou prolongée de COVID-19 ?
INTRODUCTION (CONTEXTE DE LA RECHERCHE): L’épidémie actuelle de COVID-19 soulève un nombre important de questions et d’inquiétudes notamment chez les personnes considérées vulnérables car atteintes d’une pathologie respiratoire allergique sous-jacente notamment la maladie asthmatique. OBJECTIF: Déte...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9126012/ http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2022.02.180 |
Sumario: | INTRODUCTION (CONTEXTE DE LA RECHERCHE): L’épidémie actuelle de COVID-19 soulève un nombre important de questions et d’inquiétudes notamment chez les personnes considérées vulnérables car atteintes d’une pathologie respiratoire allergique sous-jacente notamment la maladie asthmatique. OBJECTIF: Déterminer l’impact de la présence d’un asthme allergique chez le personnel soignant ayant contracté le virus du SARS-CoV-2 dans l’évolution de la maladie. MÉTHODES: Étude descriptive rétrospective portant sur le personnel de l’hôpital Charles Nicolle ayant été infecté par le virus du SARS-CoV-2 durant la période allant de premier septembre 2020 au 31 décembre 2020. RÉSULTATS: Durant la période d’étude, 587 personnels de santé ont été infectés par le virus du SARS-CoV-2. La moyenne d’âge était de 40,6 ± 10,4 ans avec une nette prédominance féminine (71,8 % des femmes). Des antécédents d’asthme allergique étaient retrouvés chez 9,4 % des cas. Les principaux symptômes respiratoires rapportés étaient la toux (62,8 %), la dyspnée (41,7 %) et la douleur thoracique (32,5 %). Nous avons trouvé une liaison statistiquement significative entre les antécédents d’asthme allergique et l’apparition de la dyspnée (p = 0,01). La prescription d’une antibiothérapie était statistiquement liée à la présence de pathologie asthmatique (p = 0,03). L’asthme allergique était statistiquement associé au recours à la corticothérapie par voie générale. Par ailleurs, nous avons constaté également une liaison statistiquement significative entre antécédent d’asthme et recours aux urgences (p = 0,02). La durée de confinement supérieure à 14 jours était statistiquement liée à la présence d’antécédent d’asthme allergique. CONCLUSIONS: Les patients ayant des antécédents respiratoires allergiques à savoir la maladie asthmatique semblent présenter un risque plus important de développer une forme prolongée de COVID-19. Il est donc nécessaire d’insister sur le respect des mesures barrières afin de réduire au maximum le risque de contamination. |
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