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Prise en charge du risque allergique vis-à-vis des vaccins à ARN pour COVID-19

INTRODUCTION (CONTEXTE DE LA RECHERCHE): Au cours de la pandémie COVID-19, l’introduction d’une vaccination à ARN vis-à-vis du virus SARS-CoV2 a soulevé la problématique du risque d’anaphylaxie à ces nouveaux vaccins. De nombreux avis ont été adressés aux allergologues, même si, dans la littérature,...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Claus, M., Renaudin, J.M., Vaillant, A.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9126018/
http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2022.02.068
Descripción
Sumario:INTRODUCTION (CONTEXTE DE LA RECHERCHE): Au cours de la pandémie COVID-19, l’introduction d’une vaccination à ARN vis-à-vis du virus SARS-CoV2 a soulevé la problématique du risque d’anaphylaxie à ces nouveaux vaccins. De nombreux avis ont été adressés aux allergologues, même si, dans la littérature, les réactions anaphylactiques sont exceptionnelles (Kraft M, 2021). OBJECTIF: Nous rapportons une étude prospective descriptive portant sur la prise en charge des patients suspects d’allergie aux excipients ou au principe actif des vaccins ARN anti-SARS-CoV2. MÉTHODES: Tous les patients adressés en raison d’un risque allergique avéré ou supposé vis-à-vis de ces vaccins, ou ayant été récusés par un centre de vaccination pour un motif allergologique, ont été inclus. Le bilan comportait des prick-tests (PT) et intradermoréactions (IDR) pour le(s) vaccin(s) Pfizer ou Moderna, et PT pour leurs excipients. En cas de toxidermie généralisée, ce bilan était complété par des patch-tests aux composants ou au(x) vaccin(s) et par une lecture retardée des IDR. Les concentrations réalisées étaient non irritantes en lecture immédiate et retardée chez un groupe témoin. Selon les résultats des tests cutanés, la vaccination était contre-indiquée ou autorisée. Si le schéma vaccinal du patient était incomplet, le vaccin était administré à la suite des tests. S’il était considéré comme complet, nous autorisions les éventuels rappels en centre. RÉSULTATS: Nous avons inclus 32 patients (25 femmes et 7 hommes), d’âge médian de 47 ans. Les tests cutanés étaient positifs pour 3 patients : 1 en IDR immédiate, 1 en IDR retardée et 1 en patch-test. La vaccination a été contre-indiquée pour ceux ayant un test retardé positif. Le 3(e) patient a pu être vacciné avec un vaccin différent de celui de la réaction. La vaccination immédiate a été réalisée pour 24 patients et autorisée en centre pour 5 autres. CONCLUSIONS: Dans cette série, l’allergie IgE-médiée aux vaccins à ARN ou à leurs excipients était rare, conformément à la littérature. La vaccination a été contre-indiquée seulement en cas de toxidermie avec tests retardés positifs.