Cargando…

Patients atteints de COVID-19 grave en phase aiguë en soins intensifs: adaptation des débits d'oxygène administrés en kinésithérapie motrice.

INTRODUCTION: L'intérêt de la rééducation motrice précoce dans prise en charge kinésithérapique des patients covid-19 sévères en phase aigüe est bien documenté. Une étude rétrospective nous a amenés à nous interroger sur l'utilité de l'adaptation des débits en oxygène afin d'augm...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Truan, A., Garcia-Carmona, C., Robin, E., Bomgni, A., Delorme, S., Bruant, A., Jochmans, S., Monchi, M., Diamantis, S., Rouyer, M.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9152486/
http://dx.doi.org/10.1016/j.mmifmc.2022.03.323
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: L'intérêt de la rééducation motrice précoce dans prise en charge kinésithérapique des patients covid-19 sévères en phase aigüe est bien documenté. Une étude rétrospective nous a amenés à nous interroger sur l'utilité de l'adaptation des débits en oxygène afin d'augmenter la faisabilité de la rééducation. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Les patients pris en charge dans cette unité dédiée entre 22 mars et le 8 mai 2021 (troisième vague de la pandémie de COVID-19 en France) ont bénéficié d'administration d'oxygène jusqu'à 35L/min sous masque à haute concentration et d'une surveillance des paramètres vitaux constante sous scope. Par ailleurs ils n'ont pas bénéficié de ventilation non invasive ni de ventilation invasive. Nous avons adapté les débits d'oxygène pendant des exercices physiques pour avoir des constantes vitales physiologiques. Nous avons ensuite recueilli les types d'exercices pratiqués et les variations d'oxygénothérapie pendant les séances. RÉSULTATS: Sur les 93 patients inclus nous en avons identifié 56 (60%) en phase de récupération (besoins en oxygènes décroissants depuis au moins 24h) pouvant potentiellement bénéficier de rééducation motrice en plus de la rééducation respiratoire déjà pratiquée. Les patients en phase de récupération avaient 59 ans en moyenne, la plus âgée avait 80 ans et la plus jeune avait 27 ans. Il y a eu 25 femmes et 34 hommes. La durée moyenne de séjour a été de 4 jours. La rééducation motrice a pu débuter pour 38/56 (68%) patients dès le début de la phase de récupération. Ils avaient 60 ans en moyenne, la plus âgée avait 80 ans et la plus jeune avait 27 ans. Il y a eu 17 femmes et 21 hommes. Les débits en oxygène ont été augmenté de 2L/mn en moyenne et jusqu'à 27L au maximum au cours des séances pour pouvoir pratiquer les exercices en gardant des paramètres vitaux physiologiques.  • Parmi les patients décrits ci-dessus, 36 (95%) ont bénéficié de mobilisation active en décharge sous une oxygénothérapie moyenne de 7,2L/mn. Parmi ces derniers, 36 (28%) ont nécessité une adaptation des débits avec une augmentation moyenne de 4,2 L/mn et un maximum de 27 L/mn.  • De plus, 31 (82%) des patients ont bénéficiés de travail de la verticalisation et de travail actif en charge sous une oxygénothérapie moyenne de 6,4L/mn. Parmi ces derniers, 18 (60%) ont nécessités une augmentation moyenne des débits en oxygène de 7,7L/mn avec un maximum de 25L/mn. Enfin, 29 (76%) patients ont bénéficié de rééducation motrice en décharge et en charge. CONCLUSION: La littérature évoque essentiellement l'augmentation des débits en oxygène lors de la rééducation pour pallier à une décompensation transitoire du patient lors d'une séance. Néanmoins, cette analyse rétrospective à révéler l'importance de l'adaptation des débits en oxygène afin de pouvoir pratiquer les exercices, particulièrement pour les exercices en charge. Aucun lien d'intérêt