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Etude comparative des formes d'atteinte COVID-19 pédiatrique

INTRODUCTION: L'atteinte COVID-19 pédiatrique est rare et bénigne selon les données mondiales. Deux formes cliniques ont été essentiellement décrites chez l'enfant. Il s'agit de la forme aigüe active et du syndrome inflammatoire multi systémique (MIS-C syndrome). L'objectif de ce...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Glai, M., Guedri, R., Fitouri, Z., Ben Becher, S.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9152497/
http://dx.doi.org/10.1016/j.mmifmc.2022.03.123
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: L'atteinte COVID-19 pédiatrique est rare et bénigne selon les données mondiales. Deux formes cliniques ont été essentiellement décrites chez l'enfant. Il s'agit de la forme aigüe active et du syndrome inflammatoire multi systémique (MIS-C syndrome). L'objectif de ce travail était de comparer les aspects épidémio-cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs des deux formes d'atteinte COVID-19 pédiatrique. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Il s'agissait d'une étude rétrospective menée sur une année (mars 2020-mars 2021) dans une unité d'isolement COVID-19.L'infection à SARS-CoV-2 a été confirmée par RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé. Les cas de MIS-C syndrome répondaient à la définition de l'organisation mondiale de la santé (OMS). RÉSULTATS: Nous avons colligé 99 patients répartis en 67 formes aigües (67,7 %) et 32 cas de MIS-C syndrome (32,3 %). En comparaison avec l'infection active, les patients du groupe MIS-C étaient plus âgés (7,5 ans contre 3,8 ans ;p<0.05). Ainsi, les signes les plus retrouvés étaient la fièvre [100 % (n=32) contre 79,1 % (n=53) ;p<0.05], les signes cutanéo-muqueux [90,6 % (n=29) contre 7,5 % (n=5) ;p<0,05], les manifestations cardiaques [68,8 % (n=22) contre 3 % (n=2) ;p<0,05] et les signes digestifs [56,3 % (n=18) contre 19,4 % (n=13) ;p<0,05]. Cependant, l'atteinte respiratoire était plus rarement rapportée [6,3 % (n=2) contre 56,7 % (n=38) ;p<0,05]. La myocardite (40,6 % ; n=13) et l'état de choc cardiogénique (18,75 % ; n=6) étaient les complications cardiaques les plus redoutées. Les anomalies biologiques les plus retrouvées au cours du MIS-C étaient le syndrome inflammatoire [87,5 % (n=25) contre 39,5 % (n=17) ;p<0,05], l'anémie [62,5 % (n=20) contre 35,8 % (n=24) ;p<0,05], la lymphopénie [75 % (n=24) contre 32,8 % (n=22) ;p<0.05], l'ascension des D-dimères (65,6 % ; n=21) et l'élévation des troponines (40,6 % ; n=13). Le traitement était symptomatique dans l'infection active. Le recours à l'oxygène était indiqué dans 22 % des cas. Pour la forme inflammatoire systémique, le traitement était basé sur les immunoglobulines dans 100 % des cas et sur la corticothérapie dans 75 % des cas. Trois décès sur des terrains fragilisés ont été déplorés pour la forme aigüe. Aucun décès n'était survenu dans le groupe MIS-C. CONCLUSION: Le MIS-C syndrome est une forme retardée de l'infection COVID-19. Les facteurs susceptibles de déclencher la cascade inflammatoire post exposition au virus restent en cours de recherche. Aucun lien d'intérêt