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Impact de santé publique de la COVID-19 chez les patients français traités en ambulatoire, présentant au moins un facteur de risque de forme sévère
INTRODUCTION: La situation sanitaire causée par la COVID-19 est très dynamique, tant au niveau mondial qu'en France, avec à la fois l'arrivée de nouveaux variants et donc des changements de positionnement des traitements, mais une protection accrue contre les formes sévères par les vaccins...
Autores principales: | , , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9152514/ http://dx.doi.org/10.1016/j.mmifmc.2022.03.109 |
Sumario: | INTRODUCTION: La situation sanitaire causée par la COVID-19 est très dynamique, tant au niveau mondial qu'en France, avec à la fois l'arrivée de nouveaux variants et donc des changements de positionnement des traitements, mais une protection accrue contre les formes sévères par les vaccins. Dans ce contexte, il apparaît utile, voire nécessaire d'estimer le poids du fardeau sanitaire et économique de la COVID-19, pour soutenir les choix futurs des allocations de ressources et pour permettre la comparaison avec d'autres maladies. L'objectif de cette étude est d'apporter des premiers éléments de réponse, en présentant les résultats d'un modèle de simulation, simple mais flexible, permettant d'évaluer l'impact de santé publique de la COVID-19 chez les patients français traités en ambulatoire, présentant au moins un facteur de risque de forme sévère. MATÉRIELS ET MÉTHODES: La population d'intérêt est représentée par la population de la cohorte d'autorisation temporaire d'utilisation (ATU) de Ronapreve (moyenne de 63 ans). La première partie de ce modèle de simulation permet de refléter la phase aigüe de la COVID-19 (un mois), avec un arbre de décision. Les patients sont pris en charge soit en ambulatoire soit à l'hôpital, selon des probabilités dérivées de la même cohorte d'ATU. A l'issue de cette phase, les patients peuvent être « en vie sans forme longue », « en vie avec une forme longue traitée en ambulatoire », « en vie avec une forme longue ou prolongée traitée à l'hôpital », ou « décédé ». La seconde partie permet de simuler le devenir des patients sur 2 ans, à l'aide d'une chaîne de Markov. Dans chaque partie du modèle, les caractéristiques des séjours hospitaliers, que ce soit leur durée, la mortalité ou le coût associé, ont été documentées par une analyse de la base de données du PMSI. Plusieurs analyses de scénarios ont été réalisées. RÉSULTATS: Sur 1 000 patients sont observées 382 hospitalisations, dont 258 au cours du premier mois, 407 formes longues ou prolongées de la COVID-19 et 37 décès. De façon générale, le modèle permet d'estimer le fardeau de la COVID-19 à 0,7 jours de vie perdu le premier mois, avec un coût associé de 1 578 €, et à 27 jours de vie perdus sur l'ensemble de l'horizon temporel, avec un coût associé de 4 280 €. La charge sanitaire et financière la plus élevée est observée pour les patients âgés de plus de 80 ans et pour les patients non vaccinés. Les scénarios menés avec un variant moins sévère, ou avec l'arrivée de nouveaux traitements efficaces permettent de documenter la réduction non négligeable du poids de ce fardeau. CONCLUSION: Cette étude permet de quantifier le fardeau considérable lié à la COVID-19 en France chez les patients infectés et traités en ambulatoire, présentant au moins un facteur de risque de forme sévère. Il semble indispensable de mettre en place des stratégies capables de réduire ce fardeau, en particulier chez les patients les plus vulnérables. LIENS D'INTÉRÊTS DÉCLARÉS: Roche SA France |
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