Cargando…
Symptômes cardiaques en Post Covid : bilan cardiaque ? Pour qui ? Quand ? Comment ?
INTRODUCTION: Dans le contexte de pandémie de Sars-Cov-19 avec des atteintes cardiovasculaires mal caractérisées, nous réalisons depuis mai 2020 une étude prospective, observationnelle, de cohorte centrée sur une évaluation et un suivi cardiovasculaire systématique chez des patients, quel que soit l...
Autores principales: | , , , , , |
---|---|
Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9152520/ http://dx.doi.org/10.1016/j.mmifmc.2022.03.025 |
Sumario: | INTRODUCTION: Dans le contexte de pandémie de Sars-Cov-19 avec des atteintes cardiovasculaires mal caractérisées, nous réalisons depuis mai 2020 une étude prospective, observationnelle, de cohorte centrée sur une évaluation et un suivi cardiovasculaire systématique chez des patients, quel que soit leur profil cardiovasculaire, ayant survécu à un épisode de Covid-19 modéré ou sévère (IDRCB: 2020-A01576-33) MATÉRIELS ET MÉTHODES: A S4, S24 et S48 d'une infection avec PCRSars-Cov-19 positive, les patients inclus bénéficient d'une consultation clinique de cardiologie avec 1) ECG 2)Prélèvement sanguin troponine T, NT-proBNP, D-Dimères, bilan d'hémostase 3)Échocardiographie trans-thoracique (ETT) + écho-doppler veineux « 3 points » à 1 et 12 mois 4)IRM cardiaque et Angioscanner thoracique selon les recommandations internationales. Nous proposons ici une analyse intermédiaire de nos résultats après 18 mois du début de l'etude. RÉSULTATS: 124 patients ont été inclus, avec un sex ratio de 1/2, d'âge médian de 55 ans, 58% avec une comorbidité à risque de forme sévère dont 38% de pathologie cardio-vasculaire, tabagisme actif dans 13% des cas .La prise en charge initiale était en ambulatoire (42.2%)en hospitalisation conventionnelle(37.8%) ou en soins intensif/réanimation(20%). Une maladie chronique a décompensé chez 24.4%des patients ou a été découverte chez 7% et 8% ont présenté une maladie thrombo-embolique et 2 patients une pericardite et 3 un trouble du rythme en phase aigüe. Dans le suivi, la présence de signes cardiologiques (douleur thoracique, syncope, palpitation, dyspnée de classe III ou IV NYHA, signes congestifs d'insuffisance cardiaque gauche ou droite, frottement péricardique, anomalies ECG du segment ST, des ondes T, élargissement du QRS, bloc atrio-ventriculaire du 2ème ou 3ème degré) était retrouvée chez 33% des patients à S4, 28% àS12, 22% àS24 et 14% à S48. Une ETT a été réalisée chez 60 patients et anormale chez 12 (20%) avec hypokinésie septale (8) une pericardite (2) ou HVG (2), une IRM cardiaque chez 41 patients et anormale chez 12 (29%) avec 10 myocardites et 2 péricardites. Tous les holter-ECG étaient normaux (4/4). Entre S4 etS12, 28% des patients avaient des D-Dimeres élevés (>0,5) et 25% une anomalie de la tropo/ NT-proBNP. Tous les patients avec une elevation des DDimeres avec une imagerie cardiaque anormale. Aucun lien n'est retrouvé entre le degré de sévérité initial, les co morbidités et les complications cardio-vasculaires post Covid sur le long terme. CONCLUSION: Notre étude retrouve une importante prévalence des symptômes cardiaques même si ces derniers semblent disparaitre spontanément après 1 an de suivi. Nous ne disposons pas, à ce jour, de stratégie rentable pour exclure une pathologie CV sévére (myocadite pericardite) mais les consensus d'expert (https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehac031) considèrent comme raisonnable de dépister les personnes à haut risque d'atteinte cardiaque ou avec un nouveau diagnostic CVpost-COVID-19 ainsi que les athlètes. Aucun lien d'intérêt |
---|