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Évaluation de la séroprévalence du SARS-CoV-2 en détention
INTRODUCTION: La promiscuité et la surpopulation dans les prisons sont considérées comme des facteurs de risque de transmission des virus respiratoires, mais les données sur l'étendue de l'épidémie de COVID-19 en prison sont limitées. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Etude transversale multicentriqu...
Autores principales: | , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9152529/ http://dx.doi.org/10.1016/j.mmifmc.2022.03.101 |
Sumario: | INTRODUCTION: La promiscuité et la surpopulation dans les prisons sont considérées comme des facteurs de risque de transmission des virus respiratoires, mais les données sur l'étendue de l'épidémie de COVID-19 en prison sont limitées. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Etude transversale multicentrique menée dans les 12 établissements pénitentiaires de janvier à juillet 2021. L'objectif principal était d'évaluer la séroprévalence au SRAS-CoV-2 dans un échantillon représentatif de cette population. Sur les 11 413 détenus âgés de 18 à 80 ans présents dans les prisons de la région d'étude au 6 janvier 2021, 3 545 ont été tirés au sort. RÉSULTATS: La population analysée comprenait 1 014 participants (âge moyen, 36,2 ans ; hommes 80,5 % ; fumeurs, 60,3 % ; obésité, 11,7 % ; vaccination COVID-19, 6,5 %). Dans l'ensemble, 18,4 % (IC(95 %) 16,1- 20,8) des participants étaient séropositifs pour le SRAS-CoV-2. En février 2021 (semaine 6), le taux de séroprévalence était de 20,6 % (IC(95 %) 16,6–24,9) dans la population générale de la région de l'étude et de 18,4 % (IC(95 %) 16,8–20,1) dans notre étude. Les participants séropositifs ont signalé plus fréquemment une perte d'odorat (16,7 % vs. 4,7 %) et une perte de goût (17,7 % vs. 4,1 %) depuis mars 2020. La séropositivité était significativement associée à un nombre moyen plus élevé de détenus par cellule (1,9 vs. 1,8 ; p=0,0088) et présence plus fréquente de co-détenus malades (41,3 % vs. 32,4 % ; p=0,003). CONCLUSION: La séroprévalence du SRAS-CoV-2 dans les prisons de la région d'étude est apparue comparable à la population générale, très probablement en raison de la libération massive précoce des détenus et des mesures barrières préventives. La limitation de l'incarcération et la promotion des mesures habituelles de contrôle des infections sont des facteurs importants pour contrôler l'épidémie de COVID-19 en prison. Aucun lien d'intérêt |
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