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PSYCOVART : effet psychologique de la pandémie COVID-19 sur les patientes en parcours d’infertilité

OBJECTIF: Évaluer l’effet psychologique de l’arrêt de la procréation médicalement assistée chez les femmes en parcours d’infertilité durant la première vague de l’épidémie de COVID dans un centre français. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Un questionnaire anonyme en ligne a été envoyé par mail entre juillet e...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Lablanche, O., Fraison, E.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9153349/
http://dx.doi.org/10.1016/j.gofs.2022.02.016
Descripción
Sumario:OBJECTIF: Évaluer l’effet psychologique de l’arrêt de la procréation médicalement assistée chez les femmes en parcours d’infertilité durant la première vague de l’épidémie de COVID dans un centre français. MATÉRIELS ET MÉTHODES: Un questionnaire anonyme en ligne a été envoyé par mail entre juillet et août 2020 à toutes les femmes dont les soins ont été reportés au début de la pandémie. L’anxiété, la dépression et le stress ont été évalués en utilisant les échelles Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et Perceived Stress Scale (PSS-10). La perception de l’épidémie de COVID-19, du confinement et de la suspension de la PMA a été évaluée à l’aide de QCM et d’échelles visuelles analogiques. RÉSULTATS: Au total, 435 femmes ont répondu (taux de réponse 34,6 %). Les scores de HADS-A (anxiété), HADS-D (dépression) et PSS10 étaient respectivement de 7,58(±3,85), 4,51(±3,48) et 27(±6,75). La prévalence du stress était de 50,8 % et près de la moitié des femmes présentaient des symptômes évidents ou évocateurs d’anxiété (respectivement 21,6 % et 25,7 %). Ces taux étaient plus élevés que ceux attendus habituellement chez des patientes souffrant d’infertilité. Une augmentation du stress a été observée chez les femmes de plus de 35 ans et chez celles dont le traitement a été interrompu en milieu de cycle ou pendant le prétraitement de FIV/TEF. Les patientes ayant des antécédents de dépression ou d’anxiété présentaient une prévalence plus élevée de stress (75,3 % contre 44,3 %, p = 0,0006). Le désir de grossesse est resté le même après la première vague de l’épidémie et 84,3 % des femmes souhaitaient reprendre les soins de PMA dès que possible. CONCLUSION: L’arrêt des soins pendant la pandémie de COVID-19 a eu un impact psychologique important sur les femmes avec une augmentation du stress et a minima de l’anxiété. Un soutien psychologique doit être systématiquement proposé aux couples d’autant plus durant cette période.