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Séroprévalence chez le personnel hospitalier ayant eu COVID-19
INTRODUCTION: L’Organisation mondiale de la santé a recommandé au personnel de se faire vacciner après un délai 6 mois par rapport à la date de la maladie en se basant sur une éventuelle immunité naturelle protectrice. Des tests sérologiques sanguins, ont été recommandés, permettent de détecter la p...
Autores principales: | , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9417368/ http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2022.07.080 |
Sumario: | INTRODUCTION: L’Organisation mondiale de la santé a recommandé au personnel de se faire vacciner après un délai 6 mois par rapport à la date de la maladie en se basant sur une éventuelle immunité naturelle protectrice. Des tests sérologiques sanguins, ont été recommandés, permettent de détecter la production d’immunoglobulines (IgG et IgM) dirigées contre le virus. OBJECTIFS: Décrire la forme clinique des personnels victimes de COVID-19 et évaluer la couverture sérologique de ce personnel. MÉTHODE: Nous avons entrepris une étude descriptive, auprès de tout le personnel de l’institut Kassab ayant contracté COVID-19 entre le 1(er) février et le 29 avril 2021, non vacciné, ayant accepté de participer de faire un test sérologique sanguin. Nous avons utilisé une fiche de collecte de données préétablie selon les données de la littérature et complétée par un médecin du travail à partir du dossier médical de médecine du travail. La détection qualitative des anticorps anti-Spike a été réalisée au laboratoire de l’institut, avec le réactif VIDAS®SARS-CoV-2 IgM et IgG de Biomérieux®. L’analyse des données a été effectuée par le logiciel SPSS 20.0. RÉSULTATS: Au total, 96 personnels ont eu COVID-19 durant les 3 mois de l’étude. Le diagnostic a été posé dans 84 % des cas par une RT-PCR et dans 16 % par un test rapide antigénique et 77 (77 %) ont effectué l’analyse sérologique. Parmi eux 17 (22 %) hommes versus 60 (78 %) femmes avec sex-ratio de 0,28. L’âge moyen était de 41 ans ± 8. Parmi eux 11 (14 %) médecins, 40 (52 %) paramédicaux, 6 administratifs et 20 (26 %) autres. Cinquante-neuf personnels étaient affectés dans des services de soins versus 18 sans contact direct avec des patients. Neuf personnels ont eu une forme de COVID avec atteinte respiratoire et recours à l’hospitalisation en unité d’oxygène. Le nombre de jours d’arrêt de travail était en moyenne de 19,5 jours ± 13 avec (VL : 3 à 77 jours). La sérologie a été réalisée dans un intervalle de 1 à 3 mois post-infection dans 49 % des cas. La réponse humorale était positive chez 54 (70 %) versus 23 (30 %) et ne semblait pas évoluer en fonction de l’âge, ni du sexe ni du grade ni du service d’affectation ni de la forme clinique. CONCLUSION: Cette étude a permis de révéler les caractéristiques de l’infection par le SARS-CoV-2 chez le personnel de santé et de détecter une production variable des anticorps anti-Spike. Elle a souligné ainsi le besoin d’une meilleure exploration de la réponse immunitaire afin de déterminer une éventuelle protection contre la COVID-19. En attendant, le personnel hospitalier ayant développé la maladie, doit respecter strictement les recommandations en matière de prévention. |
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