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Persistance de la dyspnée à la reprise du travail chez le personnel de soins
INTRODUCTION: Le syndrome post-COVID, également appelé COVID long, englobe des symptômes persistant après la phase aiguë de la maladie. L’asthénie est le symptôme le plus fréquemment rapporté dans le post-COVID, suivi par la dyspnée résiduelle. Celle-ci peut avoir des conséquences sur le retour au t...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9417440/ http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2022.07.083 |
Sumario: | INTRODUCTION: Le syndrome post-COVID, également appelé COVID long, englobe des symptômes persistant après la phase aiguë de la maladie. L’asthénie est le symptôme le plus fréquemment rapporté dans le post-COVID, suivi par la dyspnée résiduelle. Celle-ci peut avoir des conséquences sur le retour au travail. OBJECTIFS: Déterminer la prévalence de la dyspnée post-COVID à la reprise du travail du personnel soignant et décrire leurs caractéristiques socioprofessionnelles et cliniques. MÉTHODES: Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective portant sur le personnel de l’hôpital Charles Nicolle ayant gardé une dyspnée post-COVID à la reprise du travail durant la période allant de septembre 2020 à décembre 2020. RÉSULTATS: Durant la période d’étude, parmi 588 patients infectés par la COVID-19, on a colligé 81 cas (13,7 %) ayant eu une dyspnée persistante à la reprise du travail. La moyenne d’âge était de 42,9 ans ± 10,48 avec une nette prédominance féminine (73 % des femmes). Il s’agissait d’infirmier (36 % des cas), de technicien (33 % des cas), d’ouvrier (15 % des cas), de médecin (10 % des cas) et d’agent administratif (6 % des cas). Les services d’affectation étaient surtout les services médicaux (35 % des cas) et les services chirurgicaux (33 % des cas). L’ancienneté professionnelle était en moyenne de 17 ans avec des extrêmes allant de 1 à 36 ans. Des antécédents respiratoires étaient notés chez 13 % des cas (10 % d’asthme et 3 % de BPCO) et une cardiopathie était rapportée chez 9 % des cas. Le tabagisme était rapporté chez 8 % des cas et l’activité physique chez 35 % des cas. Un surpoids pondéral était retrouvé chez 50 % des cas et une obésité chez 25 % des cas. La prescription de corticothérapie était indiquée chez 14 % des cas, le recours à l’oxygénothérapie à domicile était rapporté chez 4 % des cas et une hospitalisation était rapportée chez 11 % des cas. La reprise du travail était faite en moyenne après 19 jours de la date du prélèvement avec des extrêmes allant de 8 à 152 jours. CONCLUSION: La dyspnée post-COVID est fréquente et peut avoir des conséquences sur la reprise du travail. De ce fait un meilleur accompagnement de ces patients est nécessaire afin d’améliorer leur qualité de vie. |
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