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Maladie rénale chronique et COVID-19 : quelles particularités ?
INTRODUCTION: La maladie rénale chronique (MRC) est un facteur de risque potentiel de sévérité des infections par rapport à la population générale. De nombreux auteurs ont rapporté les différents aspects de la maladie COVID 19 dans la population néphrologique. On s’est proposé de relever les caracté...
Autores principales: | , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9441513/ http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2022.07.351 |
Sumario: | INTRODUCTION: La maladie rénale chronique (MRC) est un facteur de risque potentiel de sévérité des infections par rapport à la population générale. De nombreux auteurs ont rapporté les différents aspects de la maladie COVID 19 dans la population néphrologique. On s’est proposé de relever les caractéristiques des patients avec une MRC qui sont infectés par le SARS-Cov 2. DESCRIPTION: On a mené une étude analytique de deux groupes de patients infectés par le SARS Cov2 (avec ou sans MRC) et hospitalisés dans le service de néphrologie de Monastir. MÉTHODES: Les caractéristiques cliniques,biologiques ainsi que les facteurs pronostiques ont été analysé dans les deux groupes. RÉSULTATS: Parmi 95 patients d’âge médian 59 ans ± 15 ans, 51 étaient des hommes (53,7 %) et 64 patients (67,4 %) avaient une MRC. Les patients avec MRC avaient plus de comorbidités par rapport au patients avec fonction rénale normale (PFRN) : diabète (57,8 % vs 29 %, p = 0,008), HTA (62,5 % vs19,4 %, p = 0,001). Les PFRN présentaient plus de toux (90 % vs 46,9 %, p = 0,001) et de dyspnée (77,4 % vs 57,8 %, p = 0,06). Par contre, les patients avec MRC avaient plus de vomissement (34,4 % vs 9,7 %, p = 0,01) et de diarrhée (25 % vs 6,5 %, p = 0,03). Les patients avec MRC ont aggravé leur fonction rénale au cours de l’infection dans 83 % des cas, ils avaient davantage de dyskaliémie (32,8 % vs 0 %, p = 0,001), d’hypo-éosinophilie, de lymphopénie (77,8 % vs 58,1 %, p = 0,03) et de taux de LDH élevés (90,5 % vs 64,5,p = 0,002) Les malades rénaux chroniques ont nécessité, mais de façon non significative, plus de jours d’hospitalisation et d’oxygénothérapie. La MRC était liée de façon significative à la mortalité (12,5 % vs 0 %, p = 0,04) CONCLUSION: Notre étude a montré que les patients atteints de MRC sont vulnérables au SARS Cov2. Ces patients présentent des formes plus sévères avec une surmortalité intra-hospitalière. |
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