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Gestion des séances d’hémodialyse chez les patients infectés par le SARS-CoV-2 : étude multicentrique, à propos de 109 patients (318 séances)
INTRODUCTION: La maladie à coronavirus 2019 est une pandémie mondiale et sa large diffusion chez les insuffisants rénaux a compliqué leur prise en charge. Le besoin pressant de dialyse rend leur situation plus critique. DESCRIPTION: Le but de notre étude était de décrire les caractéristiques cliniqu...
Autores principales: | , , , , , , , , , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9441532/ http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2022.07.117 |
Sumario: | INTRODUCTION: La maladie à coronavirus 2019 est une pandémie mondiale et sa large diffusion chez les insuffisants rénaux a compliqué leur prise en charge. Le besoin pressant de dialyse rend leur situation plus critique. DESCRIPTION: Le but de notre étude était de décrire les caractéristiques cliniques et l’issu des patients infectés dialysés avec comparaison des populations d’hémodialyse chronique et aiguë. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective et descriptive réalisée entre septembre 2020 et juillet 2021. Les données de deux services de néphrologie, de deux unités de soins intensifs médicaux et de quatre centres de dialyse en Tunisie étaient recueillies. Deux groupes étaient individualisés : groupe 1 = patients insuffisants rénaux aigus (IRA) sous dialyse vs groupe 2 = patients hémodialysés chroniques (HDC). RÉSULTATS: Un total de 109 patients ayant bénéficié de 318 séances d’hémodialyse étaient inclus (67 HDC et 42 patients en IRA). L’âge moyen était de 59,64 ± 15,7 ans et le sex-ratio H/F était de 1,14. L’antécédent médical le plus fréquent était l’hypertension (70,4 %), suivi du diabète (57 %). Comparativement aux patients HDC, le groupe 1 avait des présentations plus sévères (p < 0,001) et plus d’incidents survenaient par séance (p = 0,001). Le taux de mortalité était de 72 % pour le groupe 1 versus 27 % pour le groupe 2 avec écart remarquable en termes de survie globale (53 ± 14 jours vs 226 ± 17 jours, p < 0,001). Le besoin d’oxygénothérapie était un facteur prédictif de mortalité (p = 0,03) tandis que le sexe masculin était un facteur de protection associé à une meilleure survie (p = 0,006). CONCLUSION: Notre étude a mis en évidence la lourdeur de la gestion des séances d’hémodialyse chez les patients atteints de COVID-19. Le pronostic global était moins bon chez les patients IRA nécessitant une dialyse. |
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