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Engelures au cours de la première vague année de la pandémie de COVID-19 : étude observationnelle de 63 patients au centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes

INTRODUCTION: Lors de la première vague de COVID-19, un nombre inhabituel d’engelures a été rapporté, suggérant un lien avec l’infection émergente. Les objectifs étaient de décrire les caractéristiques des patients ayant eu des engelures pendant la première année de la pandémie, d’estimer la prévale...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Dubus, M., Trabelsi, S., Mouret, S., Enquebecq, M., Templier, I., Charles, J., Leccia, M.T., Mathilde, T.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9748176/
http://dx.doi.org/10.1016/j.fander.2022.10.077
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Lors de la première vague de COVID-19, un nombre inhabituel d’engelures a été rapporté, suggérant un lien avec l’infection émergente. Les objectifs étaient de décrire les caractéristiques des patients ayant eu des engelures pendant la première année de la pandémie, d’estimer la prévalence du COVID-19 dans cette population par sérologie ou RT-PCR et d’identifier les spécificités des patients ayant présenté le COVID-19 et des engelures. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Étude observationnelle rétrospective des patients ayant présentés des engelures au sein du bassin de population du CHU Grenoble-Alpes entre janvier 2020 et février 2021. Les patients ayant eu un COVID-19 et des engelures (RT-PCR ou sérologie positive) étaient comparés aux patients sans infection connue. RÉSULTATS: Les 63 patients avaient âge médian 25 ans [9–79 ans], avec 61 % de femmes. Une exposition au froid, un antécédent d’engelure ou de syndrome de Raynaud étaient observés dans 12, 16 et 11 % des cas respectivement. Au moins un symptôme évocateur de COVID-19 était présent chez 43 % des patients. La prévalence du COVID-19 dans la population testée était de 11 %. Il n’existait pas de différence significative entre les patients avec ou sans infection par le SARS-CoV-2. DISCUSSION: Les engelures observées avaient une présentation distincte des engelures décrites avant la pandémie (patients plus jeunes, prédominance féminine moins importante, exposition au froid, antécédents d’engelures et de syndrome Raynaud moins fréquents). Cependant, la faible prévalence du COVID-19 dans la population (confirmée par tests biologiques) ne permettait pas de préciser le rôle du SARS-CoV-2 dans la survenue de ces engelures.