Cargando…
Causes d’hésitation ou de refus de la vaccination contre le COVID-19 dans une cohorte de rhumatisants traités par rituximab
INTRODUCTION: Les patients rhumatisants traités par rituximab présentent un risque accru de formes sévères de la COVID-19, et ont donc été considérés comme prioritaires lors des différentes campagnes de vaccination contre ce virus. L’objectif de cette étude est d’évaluer les motifs d’hésitation ou d...
Autores principales: | , , , , |
---|---|
Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
|
Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9758726/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2022.10.406 |
Sumario: | INTRODUCTION: Les patients rhumatisants traités par rituximab présentent un risque accru de formes sévères de la COVID-19, et ont donc été considérés comme prioritaires lors des différentes campagnes de vaccination contre ce virus. L’objectif de cette étude est d’évaluer les motifs d’hésitation ou de refus de la vaccination contre le COVID-19 dans une cohorte de rhumatisants traités par Rituximab. PATIENTS ET MÉTHODES: Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, sur dossiers médicaux et enquête téléphonique auprès de patients suivis en hôpital de jour, traités par RTX entre janvier 2020 et décembre 2021. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients et déterminé les raisons d’hésitation ou de refus de vaccination contre le COVID-19. RÉSULTATS: Au total, 36 patients ont été inclus, majoritairement des femmes (80,46 %) avec un âge moyen de 48,8 ± 1,4 ans. La durée moyenne de la maladie était de 15,1 ± 6,7 ans. Il y a eu 17 cas de PR, 4 SS, 2 LES et 12 connectivites mixtes. Dix patients (29 %) avaient une comorbidité dont : 7 hypertendus, 4 diabétiques, 1 asthmatique et 8 (22,2 %) étaient obèses. Entre 2020 et 2021, les patients avaient reçu en moyenne 1,2 ± 0,4 cures de RTX (2 perfusions de 1 g à 15 jours d’intervalle), soit une cure annuelle, associée à une corticothérapie dans 32 cas (7 patients avec un CTC ≥ 10 mg/jour) et sDMARDs dans 33 cas (MTX dans 12 cas). Cinquante pour cent des patients n’étaient toujours pas vaccinés. Par rapport aux patients vaccinés, les non vaccinés pensent que le vaccin est dangereux (70,6 % des cas, p < 0,0001), qu’il est inefficace (29,4 % ; p = 0,03) ou que l’immunosuppression induite par leur maladie diminue son efficacité (29,4 % ; p = 0,03). Les principaux facteurs associés à la décision du patient était l’encouragement par le personnel de santé (70,4 %) ou la dissuasion par l’entourage familial (54,2 %) et les réseaux sociaux (54,2 %). Tous les paramètres suivants n’étaient pas associés à la décision de se faire vacciner : âge, sexe, type d’habitat, éducation et niveau socioéconomique, présence de comorbidités, nature de la maladie rhumatismale, durée moyenne de la maladie, ainsi que la nature du traitement associé au RTX. CONCLUSION: Dans cette cohorte de patients rhumatisants traités par rituximab, la décision de se faire vacciner est principalement influencée par le personnel de santé, suivi par l’entourage familial et les réseaux sociaux. |
---|