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Aucune différence de la sévérité de l’infection COVID-19 entre patients traités par rituximab et les autres biothérapies

INTRODUCTION: La pandémie de la COVID-19 a bouleversé le monde et a été à l’origine d’une morbi-mortalité qui a traumatisé les populations. Les données de la littérature en Europe étaient rassurantes quant à la sévérité de l’infection chez les patients sous biologiques, hormis le Rituximab qui a été...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Haddouche, A., Belabas, K. Ait, Chetouane, R., Kourtaa, S., Fella, H.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9758731/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2022.10.404
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: La pandémie de la COVID-19 a bouleversé le monde et a été à l’origine d’une morbi-mortalité qui a traumatisé les populations. Les données de la littérature en Europe étaient rassurantes quant à la sévérité de l’infection chez les patients sous biologiques, hormis le Rituximab qui a été associé à des formes sévères. Le but de ce travail est de comparer la prévalence et la sévérité de la COVID-19 chez les rhumatisants traités par rituximab et les autres biologiques. PATIENTS ET MÉTHODES: Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, sur dossiers médicaux et une enquête téléphonique auprès de patients suivis en hôpital de jour, traités par biothérapies, entre janvier 2020 et avril 2022. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients et déterminé la prévalence et la sévérité de l’infection COVID-19. Nous avons également comparé les caractéristiques des deux sous-groupes : RTX et autres biologiques (anti-TNF+ tocilizumab). RÉSULTATS: Sur les 559 patients suivis, 238 ont répondu à l’enquête dont 51,3 % de femmes avec âge moyen de 46,6 ± 11,9 ans. La durée moyenne de la maladie était de 15,1 ± 8 ans. Vingt-trois pour cent avaient une comorbidité dont une HTA et une obésité chez respectivement 14,3 % et 16,6 % des cas. Les pathologies traitées par biologiques étaient principalement des SpA (59,1 %), le RTX n’a été reçu que chez 18 % des patients. Des immunosuppresseurs étaient associés au biologique dont une corticothérapie ≥ 10 mg d’équivalent de prednisone et un sDAMRDs dans 23,4 % et 43,7 % des cas, respectivement. La prévalence de la COVID-19 était de 44 %, essentiellement des formes bénignes ; seulement 13,3 % des cas ont nécessité une oxygénothérapie et 8,6 % une hospitalisation et aucun décès n’a été déploré. Le taux de vaccination était de 35 % dont 66,7 % vaccinés après l’infection. Aucune différence significative n’a été observée entre les patients traités par le RTX et les autres biologiques concernant la prévalence et la sévérité de l’infection COVID, les seules différences entre les deux groupes ont concerné les pathologies traitées et les traitements associés. CONCLUSION: Aucune différence notée entre la prévalence et la sévérité de l’infection par la COVID-19 entre les patients traités par RTX et ceux ayant reçu un autre biologique. La discordance entre ces résultats et ceux de la littérature pourrait s’expliquer par le faible effectif traité par le RTX dans notre cohorte.