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Prévalence et profil de la COVID-19 chez les malades traités par rituximab en 2020 et 2021 au service de rhumatologie
INTRODUCTION: Depuis le début de la pandémie COVID-19, plusieurs études se sont intéressées au surrisque de forme sévère de la COVID-19 dans les rhumatismes inflammatoires chroniques qui a été associé en partie aux comorbidités, à la corticothérapie ainsi qu’à certains traitements biologiques notamm...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9758738/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2022.10.410 |
Sumario: | INTRODUCTION: Depuis le début de la pandémie COVID-19, plusieurs études se sont intéressées au surrisque de forme sévère de la COVID-19 dans les rhumatismes inflammatoires chroniques qui a été associé en partie aux comorbidités, à la corticothérapie ainsi qu’à certains traitements biologiques notamment le rituximab. L’indisponibilité de plusieurs classes thérapeutiques de biologiques nous a conduits à maintenir le traitement par le rituximab chez certains patients. L’objectif de notre étude était d’estimer la prévalence, de décrire les caractéristiques cliniques et le profil de sévérité des cas COVID-19 chez nos patients ayant reçu le rituximab. PATIENTS ET MÉTHODES: Étude observationnelle monocentrique rétrospective, réalisée sur dossier médical et enquête téléphonique faite entre le mois d’octobre et novembre 2021 concernant les malades suivis en hôpital de jour traités par rituximab durant l’année 2020 et 2021 au service de rhumatologie de Benaknoun. Nous avons colligé les caractéristiques démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients et avons déterminé la prévalence de la COVID-19 (diagnostiquée par PCR, TDM, test antigénique ou sérologique) ainsi que le profil de sévérité de l’infection (déterminé par le recours à l’hospitalisation, l’oxygénothérapie et la survenue de décès). Nous avons également comparer les caractéristiques des deux sous-groupes COVID+ et COVID−. L’analyse des donnés a été réalisée sur le logiciel SPSS 20 (Statistical Package for Social Science). RÉSULTATS: Un total de 34 patients a été inclus, principalement des femmes (28) avec un âge moyen de 49 ± 13,1 ans. Leur rhumatisme inflammatoire évoluait depuis 14,7 ± 6,5 ans. Il s’agissait de 16 polyarthrites rhumatoïdes, 4 Gougerot-Sjogren, 2 lupus érythémateux systémique et 12 connectivites intriquées. Dix (29 %) avaient une comorbidité, dont 7 HTA, 4 diabètes et 1 asthme ; 8 (23,5 %) étaient obèses. Les patients avaient reçu en moyenne 2 ± 1,2 cures de rituximab associée à une corticothérapie dans 30 cas (7 patients recevaient une corticothérapie ≥ 10 mg/jour) et associée à un sDMARDs dans 31 cas dont le méthotrexate dans 12 cas, le léflunomide dans 6 cas, l’hydroxchloroquine dans 6 cas et l’association sDMARDs dans 6 cas. La prévalence de la COVID-19 était de 23 %, essentiellement des formes bénignes, alors que 87,9 % des malades disaient avoir respecté le port du masque et 75,8 % la distanciation sociale. Aucune différence significative n’a été observée entre les patients COVID-19+ et COVID-19− concernant les paramètres étudiés. CONCLUSION: Les résultats de notre étude semblent rassurants mais aucune conclusion ne peut être émise en raison du faible effectif de la population étudiée. Une étude multicentrique serait intéressante afin de confirmer nos résultats. |
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