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Impact de l’infection par le SARS-CoV-2 sur l’activité de la maladie des patients atteints de rhumatisme psoriasique sous bDMARD : données réelles
INTRODUCTION: L’infection par le SARS-CoV-2 peut entraîner une inflammation sévère et il a été suggéré d’induire des poussées de rhumatisme psoriasique (RP). Cependant, l’impact sur l’activité de la maladie et la réponse aux DMARD biologiques modificateurs de la maladie (bDMARD) reste inconnu. PATIE...
Autores principales: | , , , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2022
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9758747/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2022.10.401 |
Sumario: | INTRODUCTION: L’infection par le SARS-CoV-2 peut entraîner une inflammation sévère et il a été suggéré d’induire des poussées de rhumatisme psoriasique (RP). Cependant, l’impact sur l’activité de la maladie et la réponse aux DMARD biologiques modificateurs de la maladie (bDMARD) reste inconnu. PATIENTS ET MÉTHODES: Nous avons réalisé une analyse rétrospective incluant tous les patients atteints de RP, répondant aux critères CASPAR et sous biothérapie, suivis dans le service de rhumatologie d’un CHU universitaire tertiaire. Les données démographiques et cliniques, y compris la survenue d’une infection par le SARS-CoV-2, ont été collectées à partir de notre base de données nationale (reuma.pt). L’activité de la maladie (CDAI, SDAI, DAS28 4v, BASDAI, ASDAS) et les réponses aux bDMARD (réponses EULAR, ASDAS, ASAS, ACR et PsARC) ont été évaluées avant et après l’infection par le SARS-Cov-2. RÉSULTATS: Au total, 102 patients atteints de RP ont été inclus. Cinquante-deux étaient des femmes (51 %). L’âge moyen était de 53 ± 11,09 ans et la durée médiane de la maladie était de 15 ans [min 2, max 47]. Au total, 54 (53 %) patients avaient une atteinte axiale prédominante, 26 (26 %) périphérique et 36 (37 %) enthésopathique. Le bDMARD le plus utilisé était l’étanercept (n = 28, 27,5 %) suivi de l’adalimumab (n = 22, 21,6 %) et du sécukinumab (n = 18, 17,6 %). La prévalence de l’infection par le SARS-CoV-2 était de 15,7 % (n = 16). Soixante-trois pour cent ont reçu le vaccin BNT162b2 (Pfizer/BioNtech), 31 % ont reçu l’ARNm-1273 (Moderna), 13 % ont reçu l’AZD1222 (AstraZeneca) et 13 % ont reçu l’AD26.COV2.S (Janssen/Johnson & Johnson). Soixante-trois pour cent étaient infectés avant toute vaccination, 13 % après la première dose et 25 % après la seconde. Les symptômes les plus fréquents étaient l’anosmie (65 %), la dysgueusie (56 %) et la toux (56 %). Tous les patients se sont complètement remis de l’infection, sans nécessiter d’hospitalisation. Quel que soit le score utilisé, la différence entre l’activité moyenne de la maladie après l’infection par le SARS-CoV-2 et celle au départ n’a pas atteint la signification statistique. Au départ et après l’infection, les paramètres moyens de l’activité de la maladie étaient respectivement : CDAI 8,6 ± 5,7 vs 8,6 ± 5,7, p = 0,997 ; SDAI 9,3 ± 6,6 contre 9,2 ± 6,1, p = 0,928 ; DAS 28 4v 2,9 ± 1,2 contre 2,9 ± 1,2, p = 0,818 ; BASDAI 3,6 ± 2,6 contre 3,2 ± 2,7, p = 0,506 ; ASDAS 2,2 ± 1,2 contre 2,2 ± 1, p = 0,721. Le nombre de patients ne répondant pas aux bDMARD (selon EULAR, ASDAS, ASAS, ACR et PsARC) avant l’infection n’était pas différent de celui post-infection. CONCLUSION: Notre étude suggère que l’infection par le SARS-CoV-2 n’a aucun impact négatif sur l’activité de la maladie PSA et les réponses bDMARD. Cependant, d’autres études sont encore nécessaires pour mieux comprendre les effets à long terme de l’infection par le SARS-CoV-2. |
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