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Transports secondaires héliportés : retour sur l’expérience du SDIS 68

Les départements du Grand-Est, et particulièrement le Haut-Rhin, ont été fortement impactés par la première vague COVID-19. Au pic de la crise, le taux d’occupation des lits de réanimation a plus que doublé par rapport à sa valeur nominale (+207 % le 4/4/2020). Les évacuations sanitaires vers d’autr...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autor principal: Trabold, Fabien
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2022
Materias:
Co2
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9830466/
http://dx.doi.org/10.1016/j.pxur.2022.01.005
Descripción
Sumario:Les départements du Grand-Est, et particulièrement le Haut-Rhin, ont été fortement impactés par la première vague COVID-19. Au pic de la crise, le taux d’occupation des lits de réanimation a plus que doublé par rapport à sa valeur nominale (+207 % le 4/4/2020). Les évacuations sanitaires vers d’autres régions ou d’autres pays, notamment les évacuations héliportées, ont participé de la gestion continue des lits de réanimation. Plusieurs types d’hélicoptères ont participé à ces évacuations, tout d’abord les HeliSMUR et les Dragons de la Sécurité civile, puis secondairement les hélicoptères Caïman du 1(er) Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Phalsbourg dans le cadre de l’opération Résilience. Bien que préparé à la mission d’EVASAN par subsidiarité, l’hélicoptère de la Gendarmerie nationale du Haut-Rhin était réservé pour les missions de police et pour les missions de secours primaire, que le Dragon n’aurait plus été en mesure de réaliser. Dans un contexte de grande entente entre les différents acteurs localement (SDIS, SAMU, hôpitaux, ARS, bases hélicoptères de la Sécurité civile et de la Gendarmerie nationale), la mise en place très rapide des EVASAN héliportées a permis de soulager les réanimations, et d’améliorer la qualité des soins. Nous avons été confrontés aux contraintes usuelles du transfert héliporté (i.e. conditions météorologiques ou de visibilité, sélection des patients transférables, etc.) auxquelles se sont rajoutées les contraintes de protection des soignants, de l’équipage et du matériel. Si le niveau de protection des soignants a été rapidement défini, la protection des équipages a été plus discutée, sans doctrine initialement. En dépit des difficultés rencontrées (i.e. doctrine d’emploi des machines initialement, niveaux de protection, coordination 3D, etc.), l’objectif de participer à soulager les réanimations a été atteint. Les RETEX nécessaires participeront à faire face aux nouvelles vagues et aux futures pandémies.