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Effet de la restriction des visites en maternité sur le déroulement des allaitements pendant le 1(er) confinement. Étude de cohorte bicentrique avant et pendant période COVID
INTRODUCTION: Le confinement imposé par la pandémie de COVID-19 a modifié les prises en charges médicales. Lors de cette période de restriction de visite, les professionnels ont remarqué un état des nouveau-né plus apaisé et une meilleure initiation de l’allaitement maternel. Pour autant, à notre co...
Autores principales: | , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2023
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9830527/ http://dx.doi.org/10.1016/j.gofs.2022.11.127 |
Sumario: | INTRODUCTION: Le confinement imposé par la pandémie de COVID-19 a modifié les prises en charges médicales. Lors de cette période de restriction de visite, les professionnels ont remarqué un état des nouveau-né plus apaisé et une meilleure initiation de l’allaitement maternel. Pour autant, à notre connaissance, aucune étude n’a mis en lien restriction des visites en maternité et perte de poids des nouveau-nés allaités dans leurs premiers jours de vie. OBJECTIFS: Comparer la cinétique de perte de poids des nouveau-nés allaités en maternité et le taux en situation de perte de poids pathologique > 10 % durant la période de 1(er) confinement pour COVID-19 à celle de la même période l’année précédente. MÉTHODE: Étude rétrospective bicentrique qui incluait les couples mères-enfants pris en charge dans une maternité de type I et un CHU de type III entre le 17/3/20 et le 11/5/20 (groupe COVID) comparés à ceux pris en charge dans ces mêmes établissements entre le 17/3/19 et le 11/5/19 (groupe témoin). Critères d’inclusion : grossesse sans complication, ≥ 37 SA, Apgar > 7 à 1 minute de vie. RÉSULTATS: Au total, 561 couples mères-enfants ont été inclus (groupe COVID, 278/561 (49,6 %), groupe témoin 283/561 (50,4 %)). Globalement le groupe COVID perdait moins de poids entre J2 et J0 (−5,6 % vs −6,4 %, p < 0,001). Plus particulièrement la perte de poids moindre concernait les nouveau-nés nés par voie basse les 2 premiers jours de vie (respectivement −3,3 % vs 5,1 % p = 0,03 entre J1-J0 ; −0,8 % vs −2 % p = 0,03 entre J2-J1) et les primipares entre J2-J0 (−5,6 % vs −6,4 % p < 0,001). Les pertes de poids pathologiques > 10 % étaient moindres à J2 et J3 (respectivement 0,4 % vs 3,6 % p < 0,001 ; 1 % vs 5,7 % p < 0,01). Moins de compléments lactés étaient distribués durant le séjour : en moyenne 4,5 ± 3,1 vs 7,3 ± 5,2 p < 0,001 (entre 10–14, 6,8 % vs 17,2 % p = 0,01 ; > 20, 0 % vs 7,1 % p = 0,001). CONCLUSION: Il s’agit, à notre connaissance, de la 1(re) étude conduite sur cette thématique auprès séries continues de couples mères-enfants. Nos résultats indiquent que la restriction des visites en maternité a eu un impact positif sur les différents aspects de l’allaitement maternel. L’aménagement des visites en maternité pourrait être envisagé indépendamment des restrictions sanitaires afin de limiter les habituels facteurs d’échec de l’allaitement. |
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