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Impact du 1(er) confinement pour COVID-19 sur les consultations aux urgences gynécologiques d’un CHU

OBJECTIFS: Évaluer l’impact du 1(er) confinement pour COVID-19 sur le nombre de consultations d’urgence gynécologiques (CUG), leurs motifs et devenirs. MÉTHODE: Étude de cohorte qui comparait les CUG réalisées dans un CHU entre le 17/3/20 et le 11/5/20 à celles réalisées dans ce même service entre l...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Cuzzocréa, C., Musso, A., Maccagnan, S., Delotte, J., Chamorey, E., Bourgeois, M.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2023
Materias:
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9830529/
http://dx.doi.org/10.1016/j.gofs.2022.11.134
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author Cuzzocréa, C.
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description OBJECTIFS: Évaluer l’impact du 1(er) confinement pour COVID-19 sur le nombre de consultations d’urgence gynécologiques (CUG), leurs motifs et devenirs. MÉTHODE: Étude de cohorte qui comparait les CUG réalisées dans un CHU entre le 17/3/20 et le 11/5/20 à celles réalisées dans ce même service entre le 17/3/19 et le 11/5/19. Principales variables recueillies : antécédents médicaux, motifs des CUG, horaires et devenir. Les CUG incluaient les grossesses <24 SA. RÉSULTATS: Mille neuf cent soixante-dix-sept dossiers ont été analysés (la totalité), 776 en 2020, 1201 en 2019 soit une diminution de 35,4 %, avec en 2020 plus de CUG avec des grossesses <24 SA (55,5 % vs 41,3 %) que pour motifs gynécologiques (41,3 % vs 52,7 % p < 0,001). Entre 2020 et 2019, pour tout type de CU il n’y avait pas de différence selon l’âge des femmes (25–34 ans 48,5 % vs 44,9 % p = 0,12), l’heure de CU (en journée 78,1 % vs 78,8 % p = 0,71), le terme des grossesses (<12SA 62,2 % vs 63,8 % p = 0,65) et la parité (nullipares 42,7 % vs 42,3 %, p = 0,88). Les CU étaient plus souvent réalisées les jeudis-vendredis (41,3 % vs 29,6 % p < 0,0001) que du samedi au mardi avec plus d’hospitalisation/transfert (8,1 % vs 4,9 % p = 0,003). Avaient augmenté les motifs de CUG pour altération de l’état général et contrôles échographiques avec dosage de ßHCG (respectivement 13,1 % vs 10,1 % p = 0,04 ; 11,9 % vs 8,7 % p = 0,02). Avaient diminué les CUG pour douleurs abdomino-pelviennes, suspicion d’infection génitale et urinaire (respectivement 44,1 % vs 52,5 % p = 0,0002 ; 4,3 % vs 8,2 % p = 0,0006 ; 2,3 % vs 4,5 % p = 0,01). Les CUG pour métrorragies et pathologies mammaires restaient inchangées (respectivement 39,2 % vs 38,2 % p= 0,75 ; 2,6 % vs 2,1 % p = 0,53). Les diagnostics à l’issue des CUG révélaient une augmentation des fausses couches/grossesses arrêtées/molaires (15,5 % vs 11,4 % p = 0,05) et des grossesses extra-utérines (5,3 % vs 1,2 % p < 0,001) et une diminution des diagnostics de grossesses d’évolution incertaine et d’infections génitales (respectivement 1,9 % vs 22,9 % p < 0,0001 ; 6,7 % vs 13,1 % p < 0,0001). Ceux pour endométriose/dysménorrhée/anomalies de règles, douleurs ligamentaires et métrorragies/décollements placentaires restaient inchangés (respectivement (10,1 % vs 8,9 % p = 0,50 ; 6,5 % vs 6,5 % p > 0,99 ; 1,6 % vs 0,9 % p = 0,29). CONCLUSION: Si l’offre de soin en consultation d’urgence gynécologique a été maintenue au CHU* lors du 1e confinement, ce sont les motifs de CUG et leurs diagnostics qui ont évolué. Même si les urgences chirurgicales étaient majorées en période de mobilité restreinte, la majorité des CUG étaient évitable, ce qui pourrait conduire à envisager une réorganisation de la gestion de ces CUG.
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