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Le tabagisme est-il un facteur de risque de conséquences graves du COVID-19 ?
INTRODUCTION: Les fumeurs ont un risque accru de développer des infections virales et sont plus exposés à des conséquences graves que les non-fumeurs. Notre objectif était d’évaluer si les fumeurs avaient un risque accru de développer des infections virales et seraient plus exposés à des conséquence...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2023
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9836868/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2022.11.359 |
Sumario: | INTRODUCTION: Les fumeurs ont un risque accru de développer des infections virales et sont plus exposés à des conséquences graves que les non-fumeurs. Notre objectif était d’évaluer si les fumeurs avaient un risque accru de développer des infections virales et seraient plus exposés à des conséquences graves que les non-fumeurs. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective incluant tous les patients admis pour une pneumopathie au SARS-CoV-2 entre février et août 2021 dans le service de pneumologie de l’hôpital Habib Bourguiba de Médenine. Nous avons comparé les caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques, radiologiques de 2 groupes : G1 : fumeurs actuels ; G2 : non-fumeurs. RÉSULTATS: Trois cents patients ont été inclus dans cette étude (G1 : n = 95 ; G2 : n = 205). Tous les fumeurs étaient des hommes. Le nombre moyen de cigarettes consommées quotidiennement était de 17 cigarettes. Aucune différence n’a été trouvée entre les deux groupes concernant l’âge, les biomarqueurs inflammatoires (D-dimères, protéine C-réactive, rapport neutrophiles/lymphocytes) et l’étendue des lésions radiologiques. L’hypertension artérielle était plus fréquente dans G2 (46,1 % versus 27,3 %, p = 0,01), mais la bronchopneumopathie chronique obstructive était plus fréquente dans G1 (8,4 % versus 3,9 %, p = 0,034). Le niveau de troponine était significativement plus élevé dans G1 (p = 0,004). La durée moyenne d’hospitalisation était de 10 [7–16] jours en G1 contre 9 [5–14] jours en G2 (p = 0,293). Aucune différence significative n’a été trouvée entre les deux groupes concernant la mortalité hospitalière (p = 0,75) et le recours à la ventilation mécanique (p = 0,79). CONCLUSION: Notre étude montre que la gravité de l’infection au COVID-19 chez les patients fumeurs et non-fumeurs est similaire, et que les fumeurs ne sont pas plus susceptibles que les autres de développer des complications graves. |
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