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Effet de la colchicine sur l’évolution clinique du COVID-19
INTRODUCTION: À ce jour, il n’existe aucun traitement spécifique pour la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). L’efficacité de la colchicine dans le traitement de l’infection à COVID-19 est actuellement à l’étude, notamment en raison de ses propriétés anti-inflammatoires qui pourraient diminuer la...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2023
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9836885/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2022.11.358 |
Sumario: | INTRODUCTION: À ce jour, il n’existe aucun traitement spécifique pour la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). L’efficacité de la colchicine dans le traitement de l’infection à COVID-19 est actuellement à l’étude, notamment en raison de ses propriétés anti-inflammatoires qui pourraient diminuer la sévérité de l’infection. Notre objectif était d’évaluer l’effet de la colchicine sur l’évolution clinique des patients hospitalisés pour COVID-19. MÉTHODES: Il s’agit d’une étude observationnelle qui s’est intéressée à deux groupes de patients hospitalisés consécutivement pour atteinte COVID-19 au service de pneumologie de l’hôpital Habib Bourguiba Médenine. Le premier groupe (G1) est composé de 162 patients admis entre janvier et mars 2021, traités par protocole conventionnel (anticoagulation et corticothérapie). Le deuxième groupe (G2) est composé de 86 patients admis consécutivement durant la période avril–juin 2021, traités avec de la colchicine 0,5 mg deux fois par jour en plus du protocole conventionnel pendant 3 semaines. RÉSULTATS: Aucune différence n’a été trouvée entre les deux groupes concernant le sexe, l’âge, les marqueurs inflammatoires biologiques et l’étendue des dommages radiologiques. L’obésité était plus fréquente dans G1 (27,9 % versus 26 %, p = 0,94). Cependant, le diabète sucré était plus fréquent dans G2 (44,2 % versus 37,8 %, p = 0,29). Le taux de D-dimères était significativement plus élevé en G1 (1349 μg/L versus 943 μg/L ; p = 0,008). En analyse univariée, la colchicine a réduit la mortalité hospitalière (13,7 % versus 27,6 % ; p = 0,014). Aucune différence significative n’a été trouvée entre les deux groupes concernant la durée d’hospitalisation (p = 0,68) et le recours à la ventilation mécanique (p = 0,43). L’analyse multivariée n’a conclu à aucune différence significative entre les deux groupes concernant la mortalité hospitalière (OR = 1,29 (IC 95 % : 0,496 à 3,040) ; p = 0,65). CONCLUSION: Notre étude montre que la colchicine n’a pas amélioré les résultats cliniques chez les patients atteints d’une infection grave au COVID-19. |
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