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L’échographie thoracique dans la prise en charge des patients hospitalisés en secteur conventionnel avec une pneumopathie à SARS-CoV-2

INTRODUCTION: L’année 2020 a été marquée par l’émergence d’une pandémie liée au SARS-CoV-2. La place de l’échographie thoracique (ET) a été discutée dès le début de l’épidémie, mais son utilité dans les pneumopathies virales était encore mal définie [1]. L’objectif de notre étude est de déterminer s...

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Detalles Bibliográficos
Autores principales: Bessy, C., Vandevelde, A., Blin, T., Legué, S., Marchand-Adam, S., Flament, T.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2023
Materias:
423
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9836889/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2022.11.355
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: L’année 2020 a été marquée par l’émergence d’une pandémie liée au SARS-CoV-2. La place de l’échographie thoracique (ET) a été discutée dès le début de l’épidémie, mais son utilité dans les pneumopathies virales était encore mal définie [1]. L’objectif de notre étude est de déterminer si l’ET parmi d’autres critères cliniques et radiologiques était associée à l’évolution des patients hospitalisés pour une pneumopathie à SARS-CoV-2. MÉTHODES: Cent trente patients hospitalisés en secteur conventionnel pour une infection à SARS-COV-2 ont été inclus entre mars et avril 2020. Parmi eux, 45 ont bénéficié d’au moins une ET. Les données cliniques, radiologiques ainsi que les scores d’extension et de gravité échographiques [2] ont été recueillis puis comparés notamment à la durée d’oxygénorequérance et d’hospitalisation des patients. RÉSULTATS: Nous avons analysé 45 patients avec un âge moyen de 59 ans (28–98), un IMC moyen de 28 kg/m(2) (19,5–40,9). Au total, 55,6 % des patients présentaient au moins une comorbidité associée à un risque de pneumopathie sévère à SARS-CoV-2. Les ET étaient réalisées en moyenne 9,7 jours (2–22) après le début des symptômes. Le score d’extension échographique était significativement corrélé au score tomodensitométrique (p = 0,042 ; r = 0,45). La durée de recours à l’oxygénothérapie était corrélée significativement au score d’extension échographique (r = 0,41), à la SpO2/FiO2 (r = 0,7) et à la température (r = 0,45) en analyse univariée et en régression logistique multivariée. Il n’y avait pas de corrélation entre l’évolution du patient et les caractéristiques cliniques du patient ni la variation du score échographique. CONCLUSION: L’ET semble être un outil intéressant pour estimer l’évolution des patients hospitalisés pour une pneumopathie à SARS-CoV-2. Son utilité lors d’autres pneumopathies virales mériterait être étudiée.