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Pneumopathies communautaires aiguës en Tunisie : particularités avant et après la pandémie COVID

INTRODUCTION: Les spécificités des infections des voies respiratoires basses pendant l’épidémie de COVID-19 doivent encore être étudiées. La distanciation sociale et le port du masque auraient apporté des modifications épidémiologiques. Le but de cette étude était de déterminer les particularités li...

Descripción completa

Detalles Bibliográficos
Autores principales: Zargouni, A., Belloumi, N., Habbouria, C., Khezami, N., Bachouch, I., Chermiti, F., Fenniche, S.
Formato: Online Artículo Texto
Lenguaje:English
Publicado: Published by Elsevier Masson SAS 2023
Materias:
440
Acceso en línea:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9836893/
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2022.11.372
Descripción
Sumario:INTRODUCTION: Les spécificités des infections des voies respiratoires basses pendant l’épidémie de COVID-19 doivent encore être étudiées. La distanciation sociale et le port du masque auraient apporté des modifications épidémiologiques. Le but de cette étude était de déterminer les particularités liées à la PAC sévère chez l’adulte, ainsi que l’impact de la pandémie de COVID-19 sur celle-ci. MÉTHODES: Étude rétrospective incluant les dossiers de patients masculins hospitalisés pour une PAC sévère entre janvier 2017 et janvier 2022. Deux groupes ont été comparés : G1 (n = 102) et G2 (n = 21) étaient des patients traités respectivement avant et pendant la pandémie de COVID. RÉSULTATS: L’âge moyen était de 60 ans [14–91 ans], 87 % des patients étaient des fumeurs. La BPCO était une comorbidité majeure, retrouvée chez 43 patients (35 %), dont le tiers a été diagnostiqué après prise en charge de la PAC. Dans les deux groupes, le diabète (p < 0,001), la BPCO (p < 0,001), la cachexie (p = 0,021) et la persistance des signes cliniques 7 jours après le début de l’hospitalisation (p = 0,004) étaient des facteurs de risque d’évolution défavorable. Nous avons admis moins de patients souffrant d’insuffisance respiratoire chronique pendant les pandémies [G1 = 14,7 % ; G2 = 4,7 % ; (p < 0,001)]. Les patients de G1 présentaient plus d’empyèmes [G1 = 31,37 % ; G2 = 15 % ; (p < 0,001)]. Les patients en G2 présentaient des valeurs d’oxymétrie plus faibles [G1 = 32,35 % ; G2 = 47,61 % ; (p < 0,001)]. Les opacités alvéolaires multiples étaient plus observées dans G1 [G1 = 25,49 % ; G2 = 9,5 % ; (p < 0,001)]. CONCLUSION: La pandémie COVID avait son impact sur l’épidémiologie de la PAC, lié à une attitude d’éviction des structures des soins.