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Les corticostéroïdes dans le traitement de la pneumopathie à COVID-19 : est-ce qu’une forte dose réduit la mortalité ?
INTRODUCTION: Depuis l’émergence du virus COVID-19, la corticothérapie a prouvé son efficacité dans le traitement de la pneumopathie à COVID-19. Mais peu d’attention a été portée à la dose minimale efficace. L’objectif de l’étude a été de définir la dose minimale efficace des corticostéroïdes dans l...
Autores principales: | , , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2023
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9836901/ http://dx.doi.org/10.1016/j.rmra.2022.11.367 |
Sumario: | INTRODUCTION: Depuis l’émergence du virus COVID-19, la corticothérapie a prouvé son efficacité dans le traitement de la pneumopathie à COVID-19. Mais peu d’attention a été portée à la dose minimale efficace. L’objectif de l’étude a été de définir la dose minimale efficace des corticostéroïdes dans le traitement de la forme hypoxémiante de la pneumopathie à COVID-19. MÉTHODES: Une étude rétrospective incluant 223 patients admis à l’Hôpital militaire de Tunis entre septembre 2020 et décembre 2021 pour pneumopathie à COVID-19 hypoxémiante, confirmée par RT-PCR. Deux groupes ont été définis : groupe 1 (n = 169) ayant reçu 6 mg de dexaméthasone ; groupe 2 (n = 64) ayant reçu plus que 6 mg de dexaméthasone. Le taux de mortalité à 28 jours de prise en charge a été comparé entre les deux groupes. RÉSULTATS: L’âge médian a été 64 ans ± 20 avec un sexe-ratio à 2,8. Trente pour cent des patients étaient tabagiques. Les comorbidités ont été : l’hypertension artérielle (35,3 %), le diabète (34,9 %), la coronaropathie (8,2 %) et l’asthme (7,5 %). Les symptômes principaux étaient la dyspnée (71,4 %), la toux (65,5 %), la fièvre (55 %), l’asthénie (36,5 %), la myalgie (34,1 %) et la céphalée (31,4 %). Le surpoids a été observé dans 30,6 % des cas. Le taux de mortalité a été 5 %. L’analyse statistique a montré que les patients du groupe 1 ont un taux plus bas de transfert en unité de soins intensifs (5,9 % versus 26 % ; p = 0,0001), une durée moyenne d’hospitalisation plus courte (8,85 jours versus 11,97 jours ; p = 0,008) et un taux de mortalité à 28 jours de prise en charge plus bas (4 % versus 6 % ; p = 0,074). CONCLUSION: Une forte dose de corticostéroïdes n’apporte pas de bénéfice supplémentaire dans la pneumopathie à COVID-19 en termes de mortalité, durée d’hospitalisation et transfert en unité de soins intensifs. Plus d’études avec un effectif plus large sont nécessaires pour confirmer ces faits. |
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