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Un cas de maladie de Basedow et d’insuffisance corticotrope secondaires au vaccin à ARN messager contre le SARS-CoV-2
INTRODUCTION: La pandémie de COVID-19 a été un moteur pour la recherche de vaccins efficaces rapidement. Des vaccins à ARN messager ont été développés en moins de un an. Ils ont permis de réduire la mortalité chez les patients fragiles. Cependant de nombreux effets secondaires ont été constatés et e...
Autores principales: | , , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2023
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9919396/ http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2022.12.064 |
Sumario: | INTRODUCTION: La pandémie de COVID-19 a été un moteur pour la recherche de vaccins efficaces rapidement. Des vaccins à ARN messager ont été développés en moins de un an. Ils ont permis de réduire la mortalité chez les patients fragiles. Cependant de nombreux effets secondaires ont été constatés et enregistrés après leur utilisation. Notamment certains effets secondaires endocriniens comme les dysthyroïdies (hypothyroïdie et hyperthyroïdie). Ce cas clinique est celui d’une patiente ayant développe une maladie de Basedow avec ophtalmopathie Basedowienne, et une insuffisance corticotrope post-vaccinales. RÉSUMÉ: Il s’agit d’une patiente de 55 ans ayant développé des signes cliniques 4 jours après sa première injection de vaccin à ARN messager contre le SARS-CoV-2. Ces signes cliniques regroupaient une grande asthénie, un œdème périorbitaire, une exophtalmie, un regard brillant et un œdème facial. Les examens biologiques et morphologiques ont permis d’affirmer le diagnostic de maladie de Basedow, associée à une ophtalmopathie Basedowienne, et d’insuffisance corticotrope. Ces deux effets secondaires se sont résolus en quelques mois après traitement médical. DISCUSSION: La chronologie des évènements et leur évolution confirment l’imputabilité vaccinale de la maladie de Basedow et de l’insuffisance corticotrope. Il faut donc encourager les médecins à rechercher les effets secondaires endocriniens des vaccins à ARN messagers dans les semaines qui suivent l’injection. |
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