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Orbitopathie inflammatoire après vaccin ARN messager anti-SARS-CoV-2
Des affections inflammatoires/auto-immunes sont rapportées au décours de la vaccination anti-SARS-CoV-2. Une patiente de 65 ans avec un antécédent de polyarthrite rhumatoïde séropositive note deux jours après la première dose du vaccin BNT162b2 un larmoiement, une irritation conjonctivale, un oedème...
Autores principales: | , , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2023
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9919406/ http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2022.12.058 |
Sumario: | Des affections inflammatoires/auto-immunes sont rapportées au décours de la vaccination anti-SARS-CoV-2. Une patiente de 65 ans avec un antécédent de polyarthrite rhumatoïde séropositive note deux jours après la première dose du vaccin BNT162b2 un larmoiement, une irritation conjonctivale, un oedème périorbitaire et une exophtalmie prédominant à droite. Après une amélioration spontanée elle note une aggravation des signes orbitaires après la deuxième injection du vaccin BNT162b2. L’examen ophtalmologique met en évidence un chémosis, une augmentation de la pression intra-oculaire à droite imposant un traitement par latanoprost. Après 3 mois, la protrusion oculaire est 25 mm à droite, 19 mm à gauche, le score d’activité clinique 4/7 sans diplopie, une acuité visuelle et une vision des couleurs normales. La TSH est normale (0,83 mU/L), les anticorps anti-TPO et antirécepteur de la TSH sont négatifs. Le scanner et l’IRM orbitaires confirment une exophtalmie droite avec infiltration diffuse de la graisse rétro-orbitaire. Au 4(e) mois, la patiente rapporte une baisse de l’acuité visuelle de l’œil droit. Le traitement par méthylprednisolone (500 mg puis 250 mg IV/semaine) entraîne une amélioration transitoire des signes inflammatoires après chaque perfusion. Une décompression orbitaire chirurgicale est réalisée, l’examen anatomopathologique met en évidence une infiltration inflammatoire et oedémateuse du tissu adipeux rétro-orbitaire. La relation temporelle entre l’apparition des signes orbitaires et les injections de vaccin BNT162n2 suggère que l’orbitopathie inflammatoire est liée à la vaccination anti-SARS-CoV-2. Le mécanisme physiopathologique fait envisager un syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants ou un mimétisme moléculaire chez cette patiente avec un antécédent auto-immun. |
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