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Caractéristiques socioéconomiques des individus aux formes sévères de COVID-19 au fil des vagues épidémiques.
INTRODUCTION: Les études existantes sur le risque de développer des formes sévères de COVID-19, conduisant à une hospitalisation éventuellement suivie d'un décès ou d'une admission en soins critiques, analysent essentiellement les facteurs cliniques. Cette étude complète la littérature par...
Autores principales: | , , , |
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Formato: | Online Artículo Texto |
Lenguaje: | English |
Publicado: |
Published by Elsevier Masson SAS
2023
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Materias: | |
Acceso en línea: | https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9950201/ http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2023.101476 |
Sumario: | INTRODUCTION: Les études existantes sur le risque de développer des formes sévères de COVID-19, conduisant à une hospitalisation éventuellement suivie d'un décès ou d'une admission en soins critiques, analysent essentiellement les facteurs cliniques. Cette étude complète la littérature par l’étude des caractéristiques socio-économiques des patients hospitalisés atteints de COVID-19. MÉTHODES: Cette étude s'appuie sur les données relatives à plus de 67 millions d'individus, dont près de 382 000 individus hospitalisés atteints de COVID-19 en 2020 et 2021, issues de l'appariement inédit entre les données SI-VIC, relatives aux patients COVID-19 hospitalisés, et les données sociodémographiques Fidéli. Les particularités de la population hospitalisée sont d'abord décrites, puis le risque d'hospitalisation est modélisé afin d'isoler le rôle propre à chaque facteur socio-économique. RÉSULTATS: Si l’âge et le sexe, indicateurs de l’état de santé général, restent les principaux facteurs de risque de développer une forme sévère, certaines conditions de vie et de travail susceptibles d'affecter la probabilité d'exposition au virus sont associées à un risque accru d'hospitalisation. Ce risque augmente à mesure que diminue la surface disponible du logement rapportée au nombre d'occupants, ce encore davantage pour les occupants du parc social. Il augmente également à mesure que décroît le niveau de vie et est plus important pour certaines populations nées à l’étranger. Le risque de décéder à l'hôpital reste légèrement moins élevé chez les personnes aux plus hauts revenus, et parmi certaines populations, reflétant probablement une distribution inégale des comorbidités associées à des formes graves de COVID-19. L'analyse par vague épidémique suggère que le moindre recours à la vaccination parmi les populations les plus pauvres accroît le différentiel de risque de développement de formes sévères. DISCUSSION/CONCLUSION: Cette étude permet de mieux comprendre la construction des inégalités sociales de santé dans le contexte de la crise sanitaire et d'objectiver le rôle de certaines conditions de vie. MOTS-CLÉS: COVID-19 ; Inégalités sociales ; Hospitalisations DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS: Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts. |
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